ARTICLES PARUS DANS B.O.N.
CLASSES PAR THEME
Ces articles, répartis dans les six catégories suivantes, sont classés dans l’ordre de leur parution dans les bulletins de B.O.N. dont le numéro est rappelé entre parenthèses :
Chaque article est défini par son titre et son introduction.
Ce premier bulletin est un éditorial à lui seul ! NDLR
Voici le deuxième numéro du bulletin de notre association.
Merci à tous ceux qui ont participé à sa rédaction.
Nous reparlerons ici avec vous de notre environnement
quotidien et de ce qui nous tient à cœur.
Ce numéro deux est consacré à deux sujets phares :
Un aspect de la vie associative : entretien avec une
responsable du Grain de Café.
La pollution du littoral : ce sujet a été traité en
deux temps. Le premier article vous donnera, nous l’espérons, envie de lire le
deuxième qui, tout en, étant plus technique et plus complet, est une relecture
et une remise en page condensée des différents dossiers techniques et scientifiques
parus récemment sur la question.
Ce numéro a été long a paraître. Le
problème de la pollution de la Côte de Nacre est complexe. On pourrait le
résoudre partiellement et localement, au coup par coup, de façon immédiatement
satisfaisante. Mais le résultat global de ces actions aboutirait à des
contradictions techniques et à des surcoûts. A court terme, ces actions nous
ramèneraient à la situation actuelle.
Bernières Optique Nouvelle vous informe, répond à vos
questions et travaille pour que l’on vive bien à Bernières-sur-Mer.
RT
La sortie de ce troisième bulletin me donne l’occasion de
préciser certains points.
Le précédent bulletin comportait, entre autres, un long
article traitant de certains désordres constatés l’an dernier en ce qui
concerne nos eaux de baignade. Notre association portait également à la connaissance
des Berniérais un résumé de ,toutes
les études effectuées sur ce sujet et de tous les travaux envisagés pour
supprimer une grande partie des causes polluantes : par l’édification d’une
station d’épuration ultra-moderne et la vérification
de tous les réseaux d’assainissement.
Que je sache, nous n’avons ni critiqué ni attaqué qui que ce
soit. Nous n’avons voulu qu’informer … Tout habitant a le droit de savoir ce
qui est prévu pour l’amélioration de son environnement.
Je n’ai pas compris que quelques uns de nos édiles
municipaux aient saisi ce prétexte pour attaquer notre association, d’une
manière inélégante et lâche, lors d’une séance de conseil municipal où, comme
chacun sait, le droit d’intervention (donc de réponse) est interdit aux
personnes attaquées.
Cherchaient-ils l’incident ? Ils ont du être déçus.
Je penser plutôt que ces interventions visaient d’autres
articles contenus dans notre bulletin où, sous forme de questions, nous exprimions
notre désaccord sur certaines actions de la municipalité.
Est-ce un crime que d’alerter les Berniérais ?
J’appellerai plutôt cela : DEMOCRATIE CONSTRUCTIVE. RT
Deux ans que notre association a été créée. Permettez-moi,
chers lecteurs, de faire le bilan de notre action.
Nous avions annoncé, lors de l’assemblée constitutive, que
nous produirions un dossier sur la pollution des eaux de baignade. Ce dossier a
été construit à partir de documents officiels, il voulait tout simplement informer :
Des constatations sur l’état de la qualité des eaux de
Bernières au moment où les médias s’étaient précipités et avaient
« grossi » l ‘événement.
Des études menées à la demande du Syndicat Intercommunal
présidé par M. Letellier, conseiller général et maire
de Saint-Aubin-sur-Mer.
Sachez que ces études vont probablement aboutir à la
construction d’une station d’épuration dont la réalisation n’est plus très
éloignée.
Nous avons par ailleurs manifesté nos opinions quant à certaines décisions prises par le Conseil municipal et touchant à la vie des Berniérais et il est évident que nous continuerons, tant il y a un déficit d’information de la part de nos élus. (…) R.T.
Le printemps est arrivé et, avec lui, le nouveau bulletin de
notre association placé sous le triple signe du changement, de la continuité et
du développement.
Changement tout d’abord, car la présidence de Bernières
Optique Nouvelle a changé lors de la dernière Assemblée générale. En effet
notre ami René Tenet a souhaité se retirer pour se
mettre en réserve, non pas de la République, mais … D’autres tâches
l’attendent, plus prenantes encore, pour lesquelles une plus grande
disponibilité lui sera nécessaire tout comme notre soutien le plus large. Qu’il
soit ici chaleureusement remercié pour l’enthousiasme qu’il a déployé au sein
de notre association et pour l’impulsion qu’il a su si bien lui donner. Nous
essaierons de continuer dans la voie qu’il a tracée.
C’est précisément cette continuité que nous nous efforcerons
d’assurer. Un certain nombre d’activités ont été mises en œuvre les années
passées. Nous les poursuivrons cette année encore : organisation de promenades-conférences, d’expositions ou de concerts,
édition de topo-guides de randonnées, de séries de cartes postales anciennes,
ou la publication de notre bulletin qui fait grincer les dents de quelques
jaloux impuissants !
Développent enfin car nous entendons mettre l’accent sur le
renforcement de la communication. Non seulement vers nos adhérents, par l’envoi
d’une lettre d’information bimestrielle faisant le point sur nos activités,
mais encore vers l’ensemble des Berniérais, par une
large diffusion de notre bulletin d’information et par le renforcement des
liens avec l’ensemble des associations berniéraises.
Rappelons ici que nos colonnes leur sont largement ouvertes si elles le
souhaitent. Nous avons élaboré par exemple pour cette année un cycle de quatre
concerts classiques à l’église de Bernières, ; qui devraient être
organisés en coopération avec le Grain de Café, le Chœur de Chambre de
Bernières et le Syndicat d’Initiatives.
Mais ce développement passe essentiellement par vous qui
lisez ce bulletin et qui n’avez pas encore rejoint Bernières Optique Nouvelle.
Vous pouvez manifester votre soutien en adhérant plus nombreux encore à notre
association, en participant à ses activités multiples ou en prenant part à leur
organisation. Et pour cela, toutes les bonnes volontés seront les
bienvenues ! JPM
La sixième édition de ce bulletin d’information est principalement
consacrée, comme vous le constaterez, au dossier de la station de traitement
des eaux que le Syndicat Intercommunal, auquel appartient Bernières, envisage
d’implanter à proximité immédiate de notre village.
Notre association, qui a suivi ce dossier depuis le début et
après avoir soigneusement étudié les éléments soumis à enquête publique, s’est
vigoureusement élevée, non contre ce projet en tant que tel, mais contre
l’implantation retenue et contre la surdimension des
installations envisagées. Et elle a largement faire connaître son point de
vue !
Nous avons diffusé un tract à 1000 exemplaires – par
distribution postale et portage direct – afin de sensibiliser l’opinion et que
le plus grand nombre aille consulter le dossier en Mairie et fasse figurer ses
observations sur le registre ouvert dans le cadre de cette enquête publique. Un
succès puisque deux registres ont été ouverts !
Nous avons rencontré le maire de Bernières et son adjoint en
charge de ce dossier ainsi que le président du Syndicat intercommunal ;
nous avons contacté l’architecte des Bâtiments de France, la Direction
régionale de l’Environnement et la DRAC. Nous avons largement exposé notre
position à la presse régionale qui l’a publiée à plusieurs reprises.
Les quelques élus berniérais restants,
après une longue période de naïveté, semblent enfin avoir pris conscience du
danger que représenterait une telle implantation. Une délibération trop tardive
a été prise dans ce sens le 9 septembre dernier. Mais leurs dissensions
internes laissent à penser que ce sera totalement inopérant.
Aussi appartient-il à Bernières Optique Nouvelle de
continuer à se mobiliser, de combattre cette implantation jusqu’au bout, en
utilisant toutes les voies de recours possible si le site actuellement retenu
n’était pas définitivement abandonné.
Pour cela, il importe que notre association regroupe un nombre encore plus grand d’adhérents.
JPM
Voici le printemps de retour, et avec lui, la septième
parution du bulletin de notre association, ce qui témoigne de sa vitalité!
En effet, il n'est pas chose simple que de faire paraître
régulièrement un tel bulletin, les bonnes volontés s'émoussant
généralement avec le temps.
Mais ce n'est pas le cas avec Bernières Optique Nouvelle.
Notre association est plus vigoureuse que jamais, peut-être sous la pression
des événements. Créée pour assurer la sauvegarde du patrimoine architectural de
Bernières, la promotion et la mise en valeur de son environnement, et enfin,
son développement touristique et culturel, elle se doit d'être en ce moment-ci
particulièrement active.
Non seulement l'échéance électorale municipale approche et
c'est l'occasion d'espérer que les candidats feront valoir ces objectifs dans
leurs programmes. Comme un renouveau
dans ces domaines bien délaissés serait apprécié!.
Mais aussi une grave menace pèse sur notre environnement, celle de la
gigantesque station d'épuration que l'on projette de construire sur quinze
hectares, aux portes mêmes de Bernières.
Nos adhérents ont été régulièrement tenus au courant des
différentes actions que nous avons
entreprises pour infléchir ce projet, mais il est bon que l'ensemble des Berniérais soit eux-aussi informés de ce que nous faisons pour préserver leur
environnement. Et ainsi rejoindront-ils notre association pour accroître son
poids et peser encore davantage dans les difficiles discussions en cours. JPM
Voici la fin de cette année 1995 et l’époque donc de dresser
le bilan de l’activité de notre association, tant sur le plan de la mise en
valeur de notre patrimoine que sur celui de la défense de notre environnement.
Ce bulletin y est en partie consacré.
Mais c’est aussi l’époque des vœux pour la nouvelle année.
Aussi qu’il nous soit tout d’abord permis de vous souhaiter
une bonne et heureuse année 1996, à vous adhérents de Bernières Optique
Nouvelle, à vous tous qui habitez Bernières.
Souhaitons également que les changements prometteurs amorcés
dans notre vie bernièraise se développent et
s’amplifient au cours de cette année à venir.
Souhaitons enfin que le projet d’implantation de la station
d’épuration que l’on tente toujours d’imposer à proximité immédiate de notre
village soit modifié. Vous le savez, notre association se bat pour le
déplacement de ce projet. C’est une question simple, de bon sens. Il ne faut
pas désarmer en pensant que tout est désormais joué. Vous mesurerez en lisant
ce bulletin l’ampleur de nos actions.
Afin de les rendre plus efficaces, apportez votre soutien à
Bernières Optique Nouvelle en en parlant autour de vous, en y adhérant. Plus
nous serons nombreux, plus grand sera notre poids. Sans oublier que pour
continuer nos actions, il nous faut des moyens. Et ces moyens, c’est vous qui
pouvez nous les apporter. JPM
Bernières Optique Nouvelle s'est toujours attachée à tenir
ses engagements. Non seulement celui de tenir une parution bi-annuelle de son
bulletin d'information - voici le numéro
9 -, mais aussi celui de défendre notre environnement et de contribuer à la mise en valeur de notre patrimoine
architectural et culturel. Et la toute récente création de la Fondation du
Patrimoine (cf. infra) est là pour nous conforter dans cette voie.
En ce qui concerne la défense de notre environnement, B.O.N.
suit plus que jamais de très près la question de la station d'épuration,
toujours envisagée, à proximité de notre village. Ce bulletin, comme les
précédents, fait le point sur cet important dossier.
D'autre part, notre association poursuit différentes actions
destinées à - mieux - faire connaître
notre patrimoine berniérais. Ainsi oeuvre-t-elle pour
la publication d'une plaquette sur notre église, en collaboration avec la
Direction régionale des Affaires culturelles dans le cadre des Itinéraires du
Patrimoine. Ainsi publie-t-elle différents topo-guides destinés à découvrir
tant Bernières que ses abords immédiats. Ainsi publie-t-elle une nouvelle série
de huit cartes postales contemporaines. Ainsi met-elle sur pied différentes
expositions ...
Autant d'actions qui ne peuvent se faire sans vous, vous qui
témoignez votre intérêt et votre soutien, vous qui apportez régulièrement votre adhésion à Bernières
Optique Nouvelle. Et nous vous en remercions. Grâce à vous, nous pourrons
développer encore davantage ces initiatives.
Et comme dans chacun de nos éditoriaux, nous vous engageons à rejoindre
encore plus nombreux les rangs de notre association. JPM
... Priorité : faire de la Basse-Normandie la région de la
qualité. Nous avons pour cela beaucoup d'atouts et, en particulier, un
patrimoine architectural et culturel exceptionnel ... C'est un trésor que nous
devons exploiter.
... Nous devons mettre en place une politique ambitieuse de
protection et de mise en valeur de l'environnement ...
Nous aurions pu écrire mot pour mot cette véritable
profession de foi, mais nous nous devons de la rendre à son auteur, René Garrec, président du Conseil régional de Basse-Normandie (
Introduction au IIIème Plan Régional, 1994-1998,
opération Mathilde).
Entre autres objectifs, ce plan propose la mise en valeur et
la promotion de notre cadre de vie, le développement de la corrélation entre le
tourisme, l'environnement et le cadre de vie, celui du nombre et de la qualité
des hébergements. La Basse-Normandie doit être
la région de la qualité de la vie, en mettant en place une politique offensive de l'environnement
qui accentuera ses efforts sur la préservation et la mise en valeur des
espaces, qu'ils soient littoraux ou dans les terres ...
Tous ces objectifs sont précisément ceux que Bernières
Optique Nouvelle poursuit depuis sa création :
* Protection de l'environnement : en s'opposant à
l'implantation telle que prévue de la gigantesque station d'épuration aux
portes mêmes de Bernières.
* Mise en valeur du patrimoine architectural et culturel :
par l'organisation de visites-découvertes du vieux
Bernières, de randonnées pédestres, par différentes publications telles Mémoire
d'une époque, Un autre regard sur le village, des cartes postales anciennes ou
contemporaines, des topo-guides ou encore un plaquette sur l'église en
préparation avec la DRAC de Basse-Normandie.
* Promotion du tourisme : B.O.N. apporte son soutien par
l'information au développement des chambres d'hôtes à Bernières et publie sur
nombre de sujets propres à assurer cette promotion.
Les actions que mène Bernières Optique Nouvelle s'inscrivant
parfaitement dans le cadre de celles définies par le Conseil régional de
Basse-Normandie, il serait tout à fait logique de penser que ce dernier saura
les soutenir. Ce serait là preuve de cohérence. JPM
Créer une association est chose facile. L'enthousiasme est
là car la motivation est profonde. Tous font déclaration de disponibilité, les
idées jaillissent. "On va voir ce qu'on va voir" !
La faire vivre est souvent plus
difficile. Les bonnes volontés s'émoussent avec le temps. La disponibilité de
chacun s'effrite. Les idées se font plus rares. On a tendance à se reposer sur
les dirigeants, généralement très critiqués.
Eh ! bien ce n'est heureusement pas le cas de Bernières
Optique Nouvelle !
Créée il y a maintenant sept années, votre association n'a
jamais été si bien portante. Le nombre de ses adhérents se maintient de façon
fort honorable, l'ardeur des membres de son bureau ne se dément pas.
Essentiellement tournées vers la mise en
valeur du patrimoine architectural et culturel de Bernières, la protection de
son environnement et la promotion de son tourisme, ses activités n'ont jamais
été aussi nombreuses. La richesse et la diversité des articles de ce onzième
bulletin - ouvert à tous ceux qui le souhaitent - en
sont le témoignage, tout comme la qualité de ses différentes publications.
Notons principalement la parution ces jours-ci - comme prévu
- d'une superbe plaquette sur l'église de Bernières, réalisée dans le cadre des
Itinéraires du Patrimoine en collaboration avec la Direction Régionale des
Affaires Culturelles de Basse-Normandie ainsi que l'organisation de visites
guidées de cette église durant la fête médiévale "Les Ripailles de
Bernières" les 28 et 29 juin prochains. Notons également les développements
de notre "Opération Berthélémy" et la mise en place d'une autre
opération de longue haleine, "Bernières, Aujourd'hui pour Demain" :
campagne photographique couvrant la vie bernièraise à
la fin du XXe siècle, destinée à créer un fonds documentaire organisé et mis à
la disposition des générations à venir.
Vaste programme, pour lequel nous avons bien sûr toujours
besoin de vous et de votre soutien ! JPM
Qu’il nous soit permis tout d’abord d’être parmi les
premiers à vous souhaiter à toutes et tous un très joyeux Noël ainsi qu’une
bonne et heureuse nouvelle année.
Dans ce douzième bulletin, dont la parution bi-annuelle se poursuit comme prévu, il est temps de
dresser, en ce mois de décembre, le bilan de B.O.N. pour 1997.
La santé d’une association se mesure, entre autres, au
nombre de ses adhérents ainsi qu’à l’importance de ses activités. Eh !
bien, celle de notre association est bonne! Nous en parlions dans notre dernier
éditorial et cela se confirme :
Avec une nette progression de ses adhérents - près d’une
centaine (à jour de leur cotisation !) – et autant de sympathisants, d’une
part.
Avec la variété et la richesse de ses activités d’autre
part :
- Défense de l’environnement avec le suivi du dossier
« station d’épuration ».
- Participation aux « Ripailles de Bernières ».
- Participation aux « Journées du Patrimoine ».
- Edition de nombreuses publications telles que plaquette
sur l’église, topoguides, cartes postales anciennes ou contemporaines et
originales …
- Opération « Berthélémy ».
- Opération « Bernières, Aujourd’hui pour
Demain ».
- Organisation de randonnées pédestres.
- Rédaction d’un bulletin d’information bi-annuel,
non seulement relatant les activités de B.O.N. mais aussi faisant une large
place aux événements historiques locaux, à tout ce qui touche à notre
environnement et ouvrant ses colonnes aux autres associations berniéraises.
Au sujet de ce bulletin d’ailleurs, notons qu’il est diffusé
non seulement auprès de nos adhérents mais également adressé à tous les Berniérais par distribution postale. Et si nous savons
comment ce bulletin est perçu par nos adhérents, nous aimerions également
savoir comment il l’est par tous ceux qui n’adhèrent
pas encore. Alors, n’hésitez pas à nous contacter (au siège de l’association)
pour nous faire part de vos remarques, de vos suggestions, de vos attentes.
Cela nous sera très utile pour l’avenir de B.O.N…. Et peut-être vous aussi
rejoindrez-vous notre association. JPM
Une récente édition de Thalassa sur France 3 vient d’être
consacrée aux cabines de bain de la Côte de Nacre et plus spécialement à celles
de Bernières.
Ce reportage, remarquable par la qualité de la photographie,
des cadrages et de la lumière, a eu le double mérite, outre de mettre Bernières
à l’honneur, de révéler au grand public l’intérêt que représentent nos cabines
et de faire prendre conscience à beaucoup d’entre nous de ce qu’elles font
véritablement partie de notre patrimoine local. Patrimoine à protéger car
unique et irremplaçable.
Depuis plus d’un siècle, ces cabines forment un ensemble
cohérent qui témoigne de la continuité de l’activité estivale, touristique et
balnéaire de Bernières.
C’est précisément cette activité qu’il convient aujourd’hui
de développer et de mettre en valeur.
Trop longtemps négligée dans son entretien et ses
aménagements, la plage et sa digue pourraient pourtant redevenir l’important
pôle d’attraction qu’elles formaient il y a encore seulement une trentaine
d’années.
Souhaitons pour cela que ce reportage, en faisant de nos
cabines le symbole de ce développement, y contribue activement. JPM
Voici le cadeau de
Noël que B.O.N. fait à tous les Bernièrais : ce
bulletin n° 14, essentiellement consacré à notre nature, à notre patrimoine et
à notre histoire. Il témoigne ainsi, si besoin était, de l’attachement que
porte notre association à Bernières.
Vous découvrirez dans ce numéro la véritable origine du nom
de Calvados, les « Envahisseuses » de la
mer, les squelettes de la Crieux ou encore les
inséparables Marie, Anne et Euphrasie.
Et puisque c’est Noël, nous vous souhaitons de très bonnes
fêtes et formulons à toutes et tous nos meilleurs voeux de bonheur, de santé et
de prospérité pour la nouvelle année qui s’annonce. JPM
Voici l'été arrivé, synonyme pour beaucoup de vacances, de
ciel bleu, de mer verte et de sable chaud ! Mais, j'y pense, c'est là tout
simplement la très fidèle description de notre Bernières estival …Bernières
qu'au fil de nos bulletins, vous avez appris à mieux connaître si besoin était.
Et ces vacances vous permettront peut-être de mieux
connaître encore notre village, son environnement, son histoire …
Prenez le temps de flâner dans ses rues, le nez en l'air,
pour découvrir çà et là de vieilles lucarnes du XVIIIème
siècle, d'anciens puits ou d'anciens portails de ferme, Un autre regard sur le
village pourra vous y aider.
Visitez l'église, véritable joyau architectural des XI-XIIIèmes siècles, la plaquette des Itinéraires du
Patrimoine à la main.
Lors de vos promenades dans la campagne, observez les oiseaux
et sur la plage, les algues qui n'auront plus de secret pour vous. Vous y
remarquerez peut-être aussi les vestiges de l'antique forêt de Quintefeuille,
enchâssés dans la tourbe.
Laissez-vous rêver aux anciens vignobles de Bernières,
tandis que tournent au loin les ailes estompées du Moulin à Vouède…
Ou plus prosaïquement, participez aux nombreuses activités
sportives praticables à Bernières, profitez de la plage et de la mer avant que
de succomber aux charmes gourmands de ses restaurants !
Bref ! L'été est là et sachez en profiter et en abuser. Pour
cela, relisez les bulletins de B.O.N. et procurez-vous ses différentes
publications qui pourront vous y aider.
Très bonnes vacances à tous. JPM
Bienvenue dans le troisième millénaire !
Et que ce siècle qui commence apporte à tous santé, joie et
prospérité.
Que Bernières reflète la douceur de vivre en parfaite
harmonie, loin de vaines querelles, dans un environnement préservé et que le
bon sens prédomine en toutes choses.
Souhaitons en particulier qu'à brève échéance, nous prenions
conscience de la richesse inexploitée de notre littoral. Que ce véritable
capital que représente notre plage soit enfin mis en valeur pour le plus grand
profit de tous, Berniérais, estivants et touristes.
C'est dans l'intérêt de tous ceux-là que B.O.N. oriente
depuis toujours sa réflexion et ses actions. Pour une meilleure connaissance de
notre patrimoine, de notre histoire et la mise en valeur de notre
environnement.
A toutes et tous, tous nos meilleurs vœux pour cette
nouvelle année. JPM
Une station d’épuration édifiée à l’orée de notre village,
contre l’avis d’une grande majorité de la population.
C’était au siècle dernier.
Un ensemble de règles d’urbanisme destinées à protéger notre
environnement bâti et pourtant peu respectées.
C’était au siècle dernier.
Une plage laissée quelque peu à l’abandon bien qu’elle
représentât un véritable capital touristique, économique et patrimonial.
C’était au siècle dernier.
Trois exemples parmi d’autres qui, aujourd’hui, ne seraient
bien sûr plus possible ! Plus possible parce que chacun se sent concerné
par tout ce qui l’entoure, parce que chacun est en mesure de se faire entendre
pour que le simple bon sens s’impose.
Parce que nous ne sommes plus au siècle dernier. JPM
En ces derniers jours de décembre, nous tenons à vous
souhaiter une très bonne année 2001 et à vous présenter tous nos meilleurs vœux
de santé, de joie et de prospérité.
Comme vous pouvez en juger, B.O.N. est toujours présente,
fidèle à son objet même, la mise en valeur de notre patrimoine culturel et la
défense de l’environnement. Vous constaterez d’ailleurs la diversité des sujets
abordés dans ce numéro, comme l’archéologie, la dentelle ou les armoires
normandes … Vous découvrirez avec intérêt les euglènes, ce qui nous permet
d’attirer l’attention sur les risques toujours présents, voire grandissant, de
pollutions en tous genres : chimiques tels les nitrates ; bio
chimiques telle la station d’épuration, dont on ne sait toujours si elle
remplit efficacement son rôle (voir la pollution marine de l’été dernier), dont
on ne connaît toujours le coût final réel ; environnementales, telle
encore la station d’épuration à l’intégration déplorable malgré les
aménagements soi-disant prévus.
B.O.N. suit de près ces questions et a besoin de vous pour
que ses actions aient encore plus de poids. Nous remercions ici les nombreux et
fidèles adhérents qui lui manifestent depuis longtemps leur soutien et nous
vous engageons, vous qui n’êtes pas encore adhérent, à le devenir.
Et à toutes et à tous, encore tous nos meilleurs vœux. JPM
DEMANDEZ LE PROGRAMME !
Eh ! bien non, pas d’édito pour ce nouveau numéro de
B.O.N. Et pourquoi ? Tout simplement parce que nous n’avons plus de place !
A la trappe, l’édito du président ! L’abondance des articles nous a obligé
à opérer des choix, à différer la parution de certains « papiers ».
La rançon du succès ! Nous qui pensions que la matière de ce bulletin
allait progressivement s’épuiser … Attendez de voir le
prochain bulletin, le n° 20 !
Donc, pas d’édito mais le copieux programme de l’été concocté par B.O.N. :
* 7 juillet : Les rencontres de B.O.N. à l’Ancienne
Mairie
* 8 juillet : Visites commentées du bourg et de l’église
* 12/19 juillet : Exposition Graffitis salle
Polyvalente
* 20 juillet- 3août : Exposition Graffitis au Syndicat
d’Initiatives
* 21 juillet : Visites commentées du bourg et de
l’église
* 4/18 août : Exposition Di Piro
au Syndicat d’Initiatives
* 12 août : Visites commentées du bourg et de l’église
* 25 août : Visites commentées du bourg et de l’église
* 26 août : Stand B.O.N. à la brocante de Bernières
* 15/16 septembre : B.O.N. aux Journées du Patrimoine
… Sans oublier la traditionnelle promenade découverte sur le
littoral, à la recherche de la flore marine (date à découvrir au S.I.).
Pas de place non plus pour vous présenter le site Internet
de B.O.N. en fin de construction.
Pas de place non plus pour vous parler de « Bernières,
Aujourd’hui pour Demain », ni des panneaux informatifs dans l’église …
Mais la place tout de même pour vous souhaiter un excellent
été sous le soleil de Bernières !
JPM
Joyeux anniversaire et Bonne année !
Ou tout d’abord, très bonne année à toutes et tous. B.O.N.
vous souhaite santé, joie et réussite en tous domaines pour cette nouvelle
année 2002 qui commence.
Et puis ensuite, joyeux anniversaire à tous les membres de
B.O.N. et à ses – nombreux – sympathisants puisque notre association vient de
fêter ses dix ans.
Dix ans, plus que l’âge de raison ! Et que de chemin
parcouru. Chemin qui peut s’apprécier en relisant les vingt bulletins de B.O.N.
Car cette livraison est déjà la vingtième !
Au fil des numéros, il est possible de mesurer le nombre et
la variété des articles publiés. Le format des polices de caractères s’est
d’ailleurs quelque peu réduit pour gagner de l’espace, la présentation s’est
clarifiée…
Mais ce bulletin est avant tout le reflet des multiples
activités de l’association, de votre association qui perdure et se développe
grâce à vous.
Encore une fois, très bonne année et joyeux anniversaire ! JPM
2002,une grande année pour
B.O.N. !
Oui, c’est une grande année pour notre association. Année
qui voit l’aboutissement de trois projets dont nous vous avons tenu au courant
depuis longtemps.
Tout d’abord la réalisation de quatre panneaux informatifs
expliquant l’histoire et l’intérêt de notre église. Entièrement conçus,
réalisés et financés par B.O.N., ils seront officiellement remis à la
Municipalité le 13 juillet prochain. Ils contribueront à la mise en valeur de
ce bâtiment d’un intérêt architectural exceptionnel qu’on ne perçoit plus
forcément au quotidien.
Ensuite, et toujours concernant l’église, le relevé de sa
charpente qui aboutira d’ici la fin de l’année à son étude scientifique,
permettant ainsi sa datation précise et une connaissance plus fine de
l’évolution de la construction de l’édifice.
Enfin la publication de la monographie, en quadrichromie, de
Pierre-Emile Berthélémy, peintre berniérais du XIXème siècle de grand renom, jamais étudié auparavant. Il
s’agit là du premier aboutissement d’un travail de bénédictin réalisé depuis
quatre ans par l’équipe, spécialisée et passionnée, de B.O.N. Edition à tirage
limité, il est fortement conseillé d’en réserver un exemplaire.
Plus que jamais B.O.N. apporte sa contribution à la mise en
valeur de notre patrimoine berniérais. Et pour cela,
B.O.N. a besoin de vous et de votre soutien ! JPM
2002 s’achève. Vive 2003 !
Avant toute chose, meilleurs vœux à toutes et tous, de
santé, de joie et de prospérité.
Onzième année d’existence pour B.O.N., votre association
plus que jamais attachée à la préservation et la mise en valeur de notre
patrimoine, à la défense de notre environnement, à la diffusion d’une meilleure
connaissance historique de Bernières.
Et ce vingt et unième numéro est bien le reflet de cet
attachement. Oiseaux migrateurs, éoliennes, histoire de nos rues, moulins à
vents ou charpente de l’église, ou encore La prise de Canton par P.E. Berthélémy,
autant de sujets abordés que vous découvrirez au fil de ces quelques pages … ou
bientôt sur le site Internet de B.O.N. !
A ne pas manquer cette année en septembre prochain les
Journées du Patrimoine placées sous l’égide de Prosper Mérimée. A découvrir le
secret de la charpente de l’église. A découvrir aussi les aspects méconnus de
Bernières lors du Rallye pédestre organisé par B.O.N.
Encore une année riche en événements ! JPM
C’est le Trésorier qui ne va pas être content !
« Trente-deux pages, et puis quoi encore ! Un bulletin de trente-deux
pages, tu n’y penses pas ? »
Mais si, j’y pense !
Car, de vingt-quatre pages, voire, vingt-huit les années
précédentes, il nous en faut de la place, en 2003 !
Richesse des articles, avec les ports gallo-romains de
Bernières, la grande saga du lin, l’histoire des Courlis, celle du pigeonnier
de la Luzerne ou encore le discours de Paul Tesnières,
sans oublier le temps qu’il fait à Bernières.
Richesse des événements de B.O.N., avec son premier rallye
pédestre, les nouvelles cartes postales, l’étude de la charpente de l’église,
le lancement du site Internet ou le programme de ses activités estivales.
Il en faut de la place pour tout cela, sans compter celle
occupée par l’édito, encore que celui-ci pourrait très bien être supprimé
(selon le Trésorier !)
B.O.N. se développe, grâce à vous, grâce à l’intérêt que
vous portez à nos activités.
Merci à tous et soyez encore plus nombreux à adhérer à B.O.N..
Bonnes vacances et à bientôt.
Vingt-quatrième livraison de votre bulletin préféré … Un
très beau cadeau à tous les amoureux de Bernières pour les fêtes !
Vous saurez tout sur le Clos Chantepie
et sur les dunes, sur les protections du littoral, la digue et les voyages
d’Ulysse, tout sur le naufrage du Magenta.
Prosper Mérimée n’aura plus de secret pour vous, ni
l’histoire du port de Bernières, ni celle de la boule lyonnaise.
Vous allez découvrir de quand date la charpente de l’église
et entrapercevrez le Bernières d’avant-guerre.
Bref, encore un joli numéro de B.O.N. qui vous procurera, espérons-le, de bons moments et à nous, l’occasion de vous souhaiter, à toutes et à tous, nos meilleurs vœux de bonheur, de santé et de prospérité pour cette nouvelle année 2004.
Certains se demandent pourquoi adhérer à B.O.N. puisqu’ils
reçoivent (lorsque le portage postal le veut bien !) ce bulletin,
gratuitement comme tous les Bernièrais, deux fois par
an et cela, depuis maintenant quatorze années ! Puisque tous peuvent
participer aux différentes activités organisées par B.O.N., telles les visites
commentées du village, de l’église ou du littoral à la découverte de la flore
marine. Ou encore au rallye pédestre par exemple.
Pourquoi donc adhérer à B.O.N. ?
Tout simplement afin de lui apporter son soutien et
manifester son intérêt personnel pour une meilleure connaissance de l’histoire
locale, pour la mise en valeur de notre patrimoine tant culturel
qu’environnemental.
Et plus concrètement encore, adhérer à B.O.N. permet de
participer à des manifestations spécifiquement réservées à ses adhérents telles
que visites de sites remarquables, commentés par des spécialistes, le tumulus
de Colombiers/Seulles cette année ou Tatihou l’an prochain.
Adhérer à B.O.N. permet de recevoir nominativement par la
poste ce bulletin et donc d’être sûr de bien le recevoir ! Cela permet
d’être régulièrement tenu au courant des activités de l’association. Cela
permet enfin de participer à l’assemblée générale qui se tient chaque année, au
cours de laquelle nous déterminons ensemble les orientations et travaux de
recherche à entreprendre. Autant de bonnes raisons pour adhérer à B.O.N. !
Voici donc la bonne résolution que vous allez prendre pour cette nouvelle année 2006, que nous vous souhaitons bonne et heureuse.
C’est un lieu commun que d’affirmer que « tout augmente ». Les prix, depuis le passage à l’euro, la baguette, le super, le gas oil et même les jours, jusqu’au 21 juin ! La population de Bernières aussi augmente ! 2400 habitants au dernier recensement. Et il s’agit de faire découvrir, si ce n’est déjà fait, Bernières Optique Nouvelle à tous ces « néo bernièrais », avides de connaître mieux encore notre Bernières !
Ce 28ème bulletin, avec son contenu très varié, devrait y contribuer, tout comme son mode de diffusion – à retirer chez les commerçants de Bernières, à la Mairie, au Syndicat d’Initiatives ou au bureau de poste (la distribution postale elle-même étant si peu efficace !), ou encore au siège de B.O.N. Mais également les nombreuses manifestations organisées cette saison encore par B.O.N. et dont on trouvera ici le calendrier.
Vous qui connaissez B.O.N., vous qui appréciez ses activités, ses publications, parlez-en autour de vous, n’hésitez pas à nous contacter, à nous faire part de vos idées, de vos réflexions, de sujets d’articles.
Et dans cette attente, très bonnes vacances ensoleillées !
Notre côte a connu l’été dernier une pollution sans précédent qui a amené la municipalité de Bernières à interdire pêche et baignade en pleine saison. « S i on ne fait pas un peu de provocation, ça ne bougera pas » s’exclamait alors notre maire, Maryvonne Mottin. Un moyen fort et radical pour attirer l’attention de tous les acteurs potentiels sur ce phénomène.
Les positions les plus extrêmes ont été prises par les uns et les autres. Les bruits divers ont circulé dans Bernières.
Mais aujourd’hui, quatre mois après, pas l’ombre d’une explication réellement satisfaisante qui pourrait déboucher sur les solutions à mettre en œuvre.
Ne vous étonnez pas cependant de ne pas trouver un article à ce sujet dans ce bulletin. Pour BON, dont l’un des objectifs est la préservation de l’environnement, le sujet est trop important pour n’être traité qu’en quelques lignes.
Cette pollution résulte d’une multiplicité de facteurs que nous nous proposons d’étudier plus en profondeur dans le prochain bulletin.Ce sera là la contribution de BON à une meilleure compréhension de ce phénomène qui concourra peut-être à l’élaboration d’efficaces mesures.
Tout formulons ce souhait auquel s’ajoute bien sûr tous nos vœux à toutes et à tous pour cette nouvelle année 2007 qui commence.
Une pollution maritime avait touché l’été dernier toute la côte normande, ce qui avait courageusement conduit la municipalité de Bernières à interdire pêche et baignade durant plusieurs jours en pleine saison touristique.
Courageusement car il était difficile de penser que cette pollution ne concernait que les eaux de Bernières, à l’instar du tristement célèbre « nuage de Tchernobyl ».
Depuis, plusieurs études, conduites pour comprendre les causes de cette pollution, ont débouché sur de nombreux travaux dont la presse et le Bois des Rues en particulier se sont largement fait l’écho.
C’est pourquoi il nous a semblé peu pertinent d’y consacrer tout ce numéro comme nous l’avions initialement envisagé.
Mais soyez certains que B.O.N., dont l’une des vocations est la préservation et la mise en valeur de l’environnement, reste particulièrement vigilant sur ce sujet.
A propos d’environnement, vous découvrirez, entre autres, dans ce trentième numéro de B.O.N. deux longs articles consacrés à notre environnement, l’un au le Cap romain et l’autre, au patrimoine végétal de Bernières. Sans oublier cet autre passionnant article de Jean Cuisenier : l’énigme du colombier de la Luzerne !
Profitez de l’été et des différentes activités organisées par B.O.N., telles que visites commentées du village et de l’église, rallye pédestre ou Journées du Patrimoine par exemple.
Bonnes vacances à tous.
La pollution des côtes est une réalité. Il ne faut pas se le
cacher. Mais il ne faut pas dramatiser. Et surtout il faut agir pour la réduire
et la supprimer.
Afin d’y voir clair, nous avons mené une enquête
approfondie…
Les habitants de Bernières ont été avertis par les comptes-rendus de délibérations du conseil municipal et par une enquête publique (juillet/août 1992) que le plan d’occupation des sols régissant la commune allait être révisé et que le projet pouvait être consulté en mairie…
Nous avons montré dans l’article précédent en quoi consistait un Plan d’Occupation des Sols et commencé à analyser ce Plan d’Occupation des Sols pour Bernières. Nous poursuivons aujourd’hui l’examen de ce plan.
Il est indispensable pour notre équilibre naturel de garder
un pourcentage important d’espaces verts, que ce soit dans les villes ou dans
les campagnes.
Depuis un an maintenant existe à Bernières une association de météorologie qui s’est donné pour but de récolter, analyser et mettre en valeur les informations météorologiques locales relatives au site de Bernières-sur-Mer.
Il ne s’agit pas de prévoir le temps, entreprise trop
difficile pour nous, mais de mieux connaître le climat de notre région et de
pouvoir le quantifier.
L’association BERNIERES METEO a mis en place à cet effet son
principal outil : une station de mesure qu’elle gère et qui lui apporte
les données météo nécessaires à cette étude.
Dans notre bulletin n°2, nous vous présentions le projet d’une usine de traitement des eaux usées concernant sept communes avoisinantes. Ce usine est indispensable et nous la souhaitons depuis longtemps. Cependant la lecture du dossier technique déposé en mairie nous informe de sa future implantation, près du château d’eau, ce qui est inacceptable.
Nous évoquions dans le bulletin n° 2 les problèmes d’environnement liés au nécessaire traitement des eaux usées. L’utilité d’une telle station de traitement ne fait aucun doute. Mais la confiance des Berniérais a été bafouée, notre village méprisé : l’implantation retenue apportera aux seuls Berniérais toutes les nuisances inhérentes au fonctionnement d’une telle usine. Et cela, avec la bénédiction béate de nos élus qui n’ont rien vu venir.
Afin que les Berniérais puissent
se rendre réellement compte de ce que représenterait le projet du Syndicat
Mixte, Bernières Optique Nouvelle a
organisé le 25 Mars dernier, une visite d'information sur le terrain. Cette
réunion avait été annoncée non seulement par une lettre envoyée aux adhérents,
mais aussi par un tract diffusé par la Poste à tous les Berniérais,
par un affichage chez les commerçants ainsi que par voie de presse
Depuis l'origine, notre association s'est intéressée au projet de création d'une station de traitement des eaux usées qui, à l'évidence, s'impose depuis longtemps. Tout le monde sait à quel point elle serait nécessaire. Ainsi chaque année, notre commune est affligée d'un très mauvais classement de ses eaux de baignade; les stations de traitement actuelles sont vétustes et insuffisantes, ce qui explique en partie ces résultats néfastes.
Lors de la réunion de travail à laquelle M. Letellier, président du Syndicat Mixte, avait obligeamment
convié les représentants de notre association, l'architecte en charge du projet
a bien voulu nous commenter le programme qui lui avait été donné et l'esquisse
qu'il en avait tirée. Nous l'avons entendu avec intérêt et interrogé. Voici,
après la visite sur le terrain dont il a été rendu compte plus haut, les
réflexions et les interrogations que nous lui soumettons.
Comme il s’y était engagé, M. Letellier, président du Syndicat Intercommunal, maître d’ouvrage pour la réalisation de l’usine de traitement des eaux usées, a courtoisement invité notre association, en la personne de son président, à prendre part aux réunions de du comité de pilotage
de ce projet.
Les Berniérais s’en souviendront
longtemps … et la jeune station de Bernières-Météo
aussi ! En effet, du 19 au 21 février 1996, une tempête de nord-est s’abat
sur notre région, accompagnée de chutes de neige exceptionnelles, bloquant la
circulation routière de Caen et de ses environs.
La position de Bernières Optique Nouvelle est bien connue de
tous, tant par ses précédents bulletins que par différents articles parus dans
la presse, par ses tracts ou bien encore par ses différentes actions
d'information menées sur le terrain. Favorable à la création d'une station
d'épuration qui s'avère absolument nécessaire pour réduire la pollution
maritime, elle en conteste cependant et son implantation géographique - à
proximité immédiate de notre village - et son parti "architectural" -
un véritable monument-signal, visible du plus loin
possible, édifié à la gloire de ses bâtisseurs et exploitants.
Tout le monde connaît notre position sur ce dossier et les actions que nous menons
pour la défense de notre environnement. Mais qui pourra répondre à cette
question simple : pourquoi envisage-t-on de mettre en oeuvre un procédé
classique d'épuration, avec quelques améliorations techniques certes, alors
qu'il existe d'autres solutions, infiniment plus performantes à tous points de
vue ?
Cet article vise à résumer les principales caractéristiques du temps qu’il a fait à Bernières durant l’année 1995. Ces informations sont issues des mesures régulières effectuées par l’association Bernières Météo, à l’aide de sa station automatique.
Tel qu'il s'offre
aujourd'hui aux yeux des nouveaux habitants et des visiteurs de
Bernières , le rivage de la mer apparaît comme une ligne délimitant
rigoureusement mer et terre. On trouve d'Est en Ouest, vers Saint-Aubin une
falaise et un enrochement, puis une longue digue promenade de béton, enfin une
dune protégée et plantée. Au Sud, la terre. Au Nord, la plage de sable
entrecoupée de bancs de cailloux puis les rochers découvrant à basse mer de
vive-eau. Les domaines respectifs de la terre et de la mer paraissent ainsi
très précisément définis. Or les pêcheurs, les agriculteurs et les anciens
habitants de Bernières savent que cette délimitation n'est ni naturelle, ni
stable et qu'elle résulte en réalité de travaux constants de défense contre la
mer, d'aménagement des dunes et des plages, de drainage des marais, d'évacuation
des eaux pluviales et des eaux ruisselantes. Il suffit, pour s'en convaincre,
d'observer combien les plages varient même aujourd'hui d'une tempête à l'autre,
dégageant des bancs entiers de cailloux ou accumulant des masses compactes de
sable selon la direction et la force des vents. Il faut, pour comprendre cet
aspect présent du rivage de la mer, en évoquer quelque peu l'histoire.
Si le Syndicat intercommunal ne semble pas vouloir entendre raison quant à l'implantation de cette station qu'il veut maintenir aux portes de Bernières, les dieux celtes semblent, eux, être avec nous !
Dans un article précédent intitulé "Le Rivage de la
Mer" (Bernières Optique Nouvelle,
n°10, décembre 1996), j'ai décrit quel était le rivage de la mer à Bernières,
comment il s'était formé et avait évolué au cours de l'histoire, comment aussi
les forces de la mer et du vent continuaient à exercer leur action dans les
temps présents. Les rochers qui découvrent à marée basse portent encore les
traces anciennes de ces mouvements. Et ils sont aujourd'hui sujets à de grandes
transformations. Vus de loin et de basse mer de vive-eau, lors des grandes
marées d'équinoxe, ils apparaissent comme un vaste plateau rocheux sans discontinuité
notable, limités au Sud par les bancs de sable, au Nord par le large, à l'Ouest
par une fosse situé en face de Courseulles et à l'Est , face à Saint-Aubin, par
un passage nommé la Passe d'Aval (pour
la distinguer de la Passe d'Amont, plus à l'Est), qui les sépare du plateau
rocheux nommé Les Essarts de Langrune ou encore L'Ile , (sous-entendu, "de
Saint-Aubin" ). Ces appellations sont pleines de sens, comme sont pleins
de sens les noms donnés au détail des rochers formant ces Iles de Bernières,
qu'il nous faut maintenant décrire.
Une trombe marine à Bernières... Info ou intox ? A voir la preuve qu'il présente et que nous reproduisons dans ces colonnes, il semble difficile de mettre en doute la bonne foi du témoin qui souhaite garder l'anonymat et que nous appellerons donc par discrétion J.C.M..
Confirmation de ce que l’on savait officiellement depuis au
moins le 23 mars 1994, le site actuellement retenu pour la construction de la
future station d’épuration recèle des richesses archéologiques d’une importance
majeure.
Protéger les dunes contre les attaques de la mer est l’un des soucis les plus anciens de la commune de Bernières. Du lieu-dit Tombettes à quatre kilomètres au sud sur l’ancienne voie romaine jusqu’au rivage de la mer, le dénivelé est d’environ quarante mètres. Les eaux pluviales ruissellent jusqu’aux dunes, s’amassent en marais au sud du cordon dunaire et ne peuvent s’évacuer vers la mer que par des brèches ou goulets entretenus à grands frais.
Le minutier des correspondances de la commune, conservé à la
mairie de Bernières pour les années 1812-1817, contient les traces des lettres
expédiées par le maire de l’époque au sous-préfet.
Comme on le sait, l'association Bernières Météo est férue de vent de tempête, de mer démontée, de pluie diluvienne, de température sibérienne, de catastrophe naturelle de toute sorte, non pas à cause d'un attrait romantique pour les forces de la nature, non pas par goût du spectacle, mais plutôt par l'impatience de voir toujours de nouveaux records balayer ceux du passé. Pour Bernières-Météo, il faut que ça déménage !
Lettre ouverte “ d’une certaine association ” à P.
Letellier, Président du Syndicat Mixte
d’Assainissement de la Côte de Nacre, en réponse à l’article paru dans le n°35
(janvier 1998) du bulletin Saint-Aubin - Côte de Nacre
Inspiré par un soucis bien légitime
d’entretien, de conservation ou de mise en valeur de notre environnement,
différents intervenants, municipaux ou départementaux, ont réalisé au fil des
ans un certain nombre de travaux d’aménagement dans Bernières. Ainsi furent
conduits la réfection de la rue du Régiment de la Chaudière (ancienne rue de la
Mer), l’aménagement de la place de l’Eglise, différents travaux
d’assainissement, bien que peu visibles néanmoins extrêmement utiles, ou l’effacement
de certains réseaux aériens d’EDF par exemple.
Parfois critiqués, ces travaux ont eu néanmoins le mérité
d’être réalisés.
Une douzaine de néophytes a effectué le lundi 24 août 1998
une promenade initiatique - et combien sympathique - jusqu'aux rochers de
Bernières : à la découverte des algues de notre littoral, sous la conduite de
Christiane Gardou, Maître de conférences en botanique
à l'Université Paris-Sud à Orsay et qui plus est,
éminente membre de notre association ! A vous maintenant de partager notre tout
nouveau savoir ... et de bien ouvrir les yeux lorsque, comme nous, vous vous
promènerez sur la plage à marée basse.
Serait-ce le titre d'un film de fiction ou le sujet à la une
des médias du jour? Pas du tout : il s'agit d'algues, brunes de couleur,
longues et abondamment ramifiées, observées pour la première fois à Bernières-sur-mer en 1978, voilà donc vingt ans. C'est une
Sargasse ayant pour nom scientifique Sargassum muticum, que quelque uns d'entre nous ont surnommée
"la Japonaise" , non pas à cause de son teint brun jaunâtre mais
seulement en raison de son origine.
Chacun d’entre vous a pu voir dans la plaine, et maintenant
sur le Platon, avancer les travaux de construction de cette station
d’épuration. Il est bien temps ! En effet Info Côte de Nacre, bulletin n° 1 de
juillet 1995 de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie,
annonçait la mise en eau de la station pour ... novembre 1998 ! Au moment où
nous écrivons ces lignes, seuls les travaux d’infrastructure sont en cours de
réalisation. La construction de la conduite de rejet en mer était prévue entre
janvier 1997 et janvier 1998. Elle vient à peine de commencer. Pourquoi ?
Quintefeuille. Voilà un nom bien connu dans la région. Il
est attribué à trois endroits de Bernières sur Mer : le Château de
Quintefeuille construit au XVIIe siècle et le chemin de Quintefeuille qui longe
le château du même nom ainsi que le camping.
Et si le nom quintefeuille désigne en botanique la potentille rampante ou en archéologie une rosace à cinq lobes, la dénomination des trois emplacements précédemment cités a très certainement été reprise de la mythique forêt de Quintefeuille réputée avoir existé dans la région. Mais au fait, mythe ou réalité que cette forêt engloutie par la mer ?
La France est un pays riche en oiseaux. Plus de trois cents
espèces y sont répertoriées, ce qui représente un patrimoine considérable. Il est
donc naturel de se passionner pour ce monde fascinant et plein d'émotions
qu'est celui des oiseaux.
Il nous est tout à fait loisible de les observer, de les
écouter, de les dessiner ou de les photographier.
Alors, sortons et ouvrons les yeux !
Il n'est pas besoin d'aller bien loin. Un jardin, un parc
public, un chemin, une plage, le bord d'une rivière peuvent faire l'affaire car
les oiseaux occupent tous les milieux. Les voyages et les séjours de vacances
peuvent être l'occasion de découvrir des espèces qui ne nous sont pas
familières.
C'est à Dorothée Géhin, architecte
spécialisée dans la conservation et la réhabilitation du patrimoine
architectural, qu'a été confiée en 1988 l'étude tendant à créer une zone de
protection du patrimoine architectural et urbain (Z.P.P.A.U.) à Bernières. Jean
Cuisenier eu plaisir à lui faire prendre connaissance
du bourg et des ses alentours et lui exprimer, au nom de la municipalité
d'alors, ses souhaits pour la mise en valeur du bourg et de son environnement.
Tout le monde aurait ainsi à y gagner : la municipalité, qui verrait ses
efforts en ce sens mieux reconnus. Les commerçants, qui pourraient attendre une
meilleure fréquentation touristique. Les particuliers, qui pourraient espérer une
valorisation de leurs biens immobiliers. La population entière, qui profiterait
d'une amélioration de son cadre de vie. L'étude de Madame Géhin
est déposée en mairie, où chacun peut la consulter et s'en inspirer pour ses
projets. Un autre exemplaire devrait être incessamment déposé à la bibliothèque
pour faciliter sa consultation.
Certains l'auront sans doute remarqué, Bernières est situé
au bord de la mer. La preuve en est que le nom complet de notre village est
"Bernières-sur-Mer". Tel n'aurait pas été
le cas s'il en avait été autrement !
La mer, sur nos côtes, a ceci de vivant qu'elle est soumise aux marées et même si partout dans le monde, il existe une marée, c'est particulièrement le cas en Normandie. Ce phénomène rythme la vie sur les côtes, qu'il s'agisse de la vie économique : les activités portuaires, la pêche, le fret, ou qu'il s'agisse des loisirs : la navigation, la plage, la pêche à la bourraque, etc.
L’association de chasse de Bernières essaie de mettre en place depuis quelques années un partenariat avec les agriculteurs de la commune pour améliorer la pratique de la chasse sur le territoire. En faisant d’une pierre deux coups, agriculteurs et chasseurs peuvent en effet tirer parti du développement de la culture des engrais verts. Car c’est de cette pratique culturale qu’il est ici question.
En cette fin 1999, il est tant de faire le point sur ce
dossier, pour lequel B.O.N. et vous tous, adhérents ou sympathisants, sommes
tellement concernés. Les bâtiments sont sortis de terre, l'émissaire en mer
semble être achevé, mais aucune information officielle sur cette lourde
infrastructure qui nous concerne tous. Où en est-elle aujourd'hui ?
Après avoir brièvement retracé l'histoire de la forêt de Quintefeuille et par la même celle du rivage de nos côtes dans le bulletin n°15, intéressons nous toujours à la géologie du littoral mais cette fois en nous tournant vers l'Est et Saint-Aubin-sur Mer. De nombreux blocs de roche sont en effet disséminés sur l'estran face aux falaises du Cap Romain séparant les communes de Bernières et de Saint-Aubin. Pouvant atteindre des dimensions importantes, ces mystérieux blocs dits exotiques vont nous obliger à remonter dans le passé afin de connaître la vérité sur leur présence aujourd'hui à cet endroit. L'homme en est-il responsable ? Ou Dame Nature y serait-elle pour quelque chose ?
Tous les Berniérais sont attachés à leur commune et singulièrement à leur bourg. Tous sont convaincus , on l'espère, qu'il faut en préserver la qualité, l'améliorer, en maintenir l'agrément et en accroître l'attrait. Beaucoup s'interrogent sur ce qu'il convient de faire, les opinions sont partagées, souvent contraires. Certains s'élèvent contre trop de contraintes, la plupart souhaite des recommandations et des conseils plus pratiques et plus nets. L'institution d'une Zone de Protection du Patrimoine Architectural et Urbain (ZPPAU-1992) répond-elle à ces diverses attentes?
Dans le n° 15 de juin 1999 de la revue de B.O.N., Dorothée
GEHIN, architecte chargée en 1988 par la Municipalité du projet initial sous la
supervision de Jean CUISENIER, a rappelé les raisons qui ont motivé la création
de cette zone. Elle en a donné le contenu et les principales dispositions.
Dix années bientôt d'application de ces mesures, bien des
questions viennent à l'esprit et bien des critiques sont faites par certains Berniérais. Le but de l'entretien qui suit entre Bernières
Optique Nouvelle (BON) et Jean CUISENIER (JC), est de mesurer les difficultés
concrètes et pratiques soulevées par l'application de cette réglementation
d'urbanisme et de supputer les moyens de les résoudre.
Les 26 et 27 décembre 1999, deux tempêtes d'une très grande
intensité ont traversé la France de part en part. La première dans la journée
du 26, la seconde dans la soirée du 27 et la nuit suivante. Au lendemain, il a
semblé qu'un cataclysme s'était abattu sur le pays. Le bilan fût lourd : 88
victimes, 250 millions d'arbres tombés, déracinées ou brisés, soit 500 000
hectares de bois dévastés.
Ces tempêtes furent-elles exceptionnelles ou notre pays avait-il déjà subi de tels événements dans le passé ? La fréquence de ceux-ci présente-t-elle une augmentation depuis le début du vingtième siècle ? Est-elle imputable à l'effet de serre ? Autant de questions qui se posent aujourd'hui de façon cruciale.
Plusieurs blocs de roche sont disséminés sur l'estran face aux falaises du Cap Romain séparant les communes de Bernières et de Saint Aubin. Pouvant atteindre des dimensions importantes, ces mystérieux blocs dits exotiques nous obligent à remonter dans le passé afin de connaître la vérité sur leur présence à cet endroit aujourd'hui. Dans le précédent numéro, nous avons progressivement écarté différentes hypothèses pour reconnaître que les blocs ont existé antérieurement à la période des Celtes et des Gaulois. Les hommes préhistoriques qui peuplaient la région y seraient-ils pour quelque chose ?
La plage à marée basse transformée cet été en véritable
green, recouverte de choses verdâtres, vous avez été très nombreux à nous le
signaler et à nous interroger. Eminent spécialiste, Christiane Gardou fait le point sur cet étrange phénomène.
L'association Bernières-Météo
n'est pas inconnue des Bernièrais. Depuis huit ans,
elle étudie la météorologie locale grâce aux enregistrements continus qu'elle
réalise des paramètres principaux de notre climat. Les résultats de ces
travaux font l'objet chaque année de
plaquettes résumant le temps qu'il a fait durant l'année écoulée et qui sont disponibles
au Syndicat d'Initiatives. B.O.N publie régulièrement des articles plus
spécifiques à tel ou tel événement particulier, comme celui relatif à une
trombe au large de Bernières, ou cet autre analysant la fameuse tempête du 26
décembre 1999[1].
Aujourd’hui Stéphane Mandelkern aborde un sujet plus que d’actualité cette
année … la pluie !
Lorsqu’on évoque la Normandie, bon nombre de personnes associe à cette région des images d’herbages au vert rutilant (!) où des vaches ruminent paisiblement, des images de pommiers, de haies ou de bois qui jalonnent le paysage. Quelle doit être leur surprise lorsque certaines d’entre elles décident de passer des vacances à Bernières et découvrent pour la première fois son environnement proche ? A la place de prairies entourées d’arbres, ils aperçoivent d’immenses champs ouverts qui s’étendent à perte de vue. Seul un bois s’étire tout en longueur et barre une partie de l’horizon : le Bois des Rues, masse végétale isolée comme une île au milieu d’un océan de blé.
Le ciel nous tombe sur la tête et nous avons les pieds dans l'eau. Ces quelques mots suffisent à résumer les conditions climatiques de ces derniers mois et leurs conséquences. Le sol de Bernières et de la Normandie est devenu une éponge gorgée d'eau qui ne peut plus absorber les pluies régulières et importantes qui sont tombées ou vont arriver. De nombreuses régions de France sont aussi concernées par ce problème. Le phénomène a un nom : inondations par remontée de nappe phréatique. Mais au fait, qu'est-ce qu'une nappe phréatique exactement ?
Les terres paisibles de la Basse-Normandie, et plus particulièrement du Calvados, ont-elles pu être par le passé le siège d'événements sismiques importants ? Les images de la Normandie que l'on aperçoit en cartes postales représentent en général des paysages calmes et l'histoire de ce pays profondément marqué par les guerres ne laisse guère présager de telles catastrophes telluriques.
Et pourtant, la sismicité dans notre région est réelle, modérée certes, mais non négligeable.
Erreur de typographie, pensez-vous, puisque calamite est un nom féminin. Mais non. Il s’agit bien du calamite, du crapaud calamite. Ce petit batracien d’environ huit centimètres de long, pesant vingt à vingt-cinq grammes est un habitué de nos dunes du bord de mer. On le voit peu car il est nocturne et ne fait pas de bruit. Ce n’est pas ce que l’on peut nommer un vilain crapaud pustuleux car il est jaunâtre avec quelques petites tâches brunes et noires. Un gentil crapaud en quelque sorte.
Le tremblement de terre ressenti dans la région de Nice en
début d'année 2001 démontre que la France aussi est sujette à de tels
phénomènes. Bien sûr certaines régions sont plus susceptibles d'être victimes
d'un séisme que d’autres, tels les régions de l'est et de l'extrême sud
concernant les chaînes de montagnes. La sismicité dans notre région est, elle
aussi, une réalité. La faute au séisme du 31 décembre 1775 qui secoua le
secteur de Caen. Un décret national a conduit au classement de Caen et des
cantons périphériques en zone à risque sismique. Un réseau régional de
surveillance sismologique ausculte d'ailleurs en permanence la région et une
des stations d'observation est basée sur le territoire d'une commune de la Côte
de Nacre proche de Bernières : Langrune-sur-Mer.
Comme chaque année maintenant, Christiane Gardou, Maître de Conférence en botanique à l’université Paris-Sud à Orsay et membre du conseil d’administration de B.O.N., a organisé une balade sur la plage à marée basse pour partir à la découverte des algues de Bernières.
Erreur de typographie, pensez-vous, puisque calamite est un nom féminin. Mais non. Il s’agit bien du calamite, du crapaud calamite. Ce petit batracien d’environ huit centimètres de long, pesant vingt à vingt-cinq grammes est un habitué de nos dunes du bord de mer. On le voit peu car il est nocturne et ne fait pas de bruit. Ce n’est pas ce que l’on peut nommer un vilain crapaud pustuleux car il est jaunâtre avec quelques petites tâches brunes et noires. Un gentil crapaud en quelque sorte.
Le tremblement de terre ressenti dans la région de Nice en début d'année 2001 démontre que la France aussi est sujette à de tels phénomènes. Bien sûr certaines régions sont plus susceptibles d'être victimes d'un séisme que d’autres, tels les régions de l'est et de l'extrême sud concernant les chaînes de montagnes. La sismicité dans notre région est, elle aussi, une réalité. La faute au séisme du 31 décembre 1775 qui secoua le secteur de Caen. Un décret national a conduit au classement de Caen et des cantons périphériques en zone à risque sismique. Un réseau régional de surveillance sismologique ausculte d'ailleurs en permanence la région et une des stations d'observation est basée sur le territoire d'une commune de la Côte de Nacre proche de Bernières : Langrune-sur-Mer.
Comme chaque année maintenant, Christiane Gardou, Maître de Conférence en botanique à l’université Paris-Sud à Orsay et membre du conseil d’administration de
B.O.N., a organisé une balade sur la plage à marée basse pour partir à la découverte
des algues de Bernières.
Le passage d’oiseaux migrateurs en vol a, de tout temps, intéressé les hommes tant il se dégage de la vision fugace de ces grands voyageurs des sentiments variés : admiration, curiosité, intérêt. De même, lorsque nous entendons au printemps le chant du coucou, lorsque nous apercevons la première hirondelle sillonner le ciel, nous savons que ces espèces migratrices annoncent la fin de l’hiver, même si le dicton « L’hirondelle ne fait pas le printemps » énonce une forme de prudence sur le temps prévisible après son apparition dans notre ciel.
De nombreux projets d’implantations de parcs éoliens en Basse-Normandie sont actuellement à l’étude. La zone côtière bénéficie d’un potentiel éolien important, en particulier sur les communes de Crépon, Creuilly, Tierceville et Sainte-Croix, toutes proches de Bernières, qui elle-même possède une station météo. Compte tenu de l’impact visuel, toujours important, les défenseurs des pays manifestent leurs inquiétudes. Par ce rapide survol, nous souhaitons contribuer à une meilleure approche de ce problème.
Le lin…pourquoi le lin? Parce qu'il fait partie de notre
patrimoine historique et culturel et qu'il continue chaque année à colorer
notre campagne normande.
Le lin …trois lettres et cette petite fleur bleue éphémère…qui pourtant en
dépit de cette discrétion, ne cesse d'accompagner l'homme depuis les temps
préhistoriques, et dont l’utilisation est toujours plus diversifiée, de
l'habillement à la santé en passant par l'alimentation humaine, animale,
l'habitat, la monnaie, le support d'écriture. Son nom botanique exprime cette
polyvalence : Linum usitatissimum,
celui dont pratiquement tous les produits sont valorisés, "tout est bon
chez lui, y’a rien à jeter"…
Lorsque arrive le printemps, la question des prochaines vacances d’été devient l’un des principaux sujets de conversation en société. Deux catégories se dessinent alors, selon qu’elles ont « posé » leurs vacances en juillet ou en août. Mais quelle est à Bernières la période la plus favorable ? Juillet ou août ? Bernières-Météo a cherché à savoir quels étaient les meilleurs moments pour venir à Bernières l’été. Nous étudierons tour à tour les trois aspects les plus importants : la température, la pluie et le vent.
De tous temps la défense contre la mer a été une préoccupation
majeure pour les habitants de tous les littoraux. Et il en toujours été ainsi à
Bernières. Dans ce domaine, notre histoire locale est riche en
événements : forêt de Quintefeuille engloutie, falaises du Cap Romain
grignotée, cordons dunaires sans cesse assaillis, herbages envahis. Et pour
lutter contre ces assauts inlassables de la mer, les techniques n’ont guère
changé depuis longtemps : construction de travaux défensifs tels
qu’enrochements, digues et épis.
Une partie de la digue et certains épis de Bernières sont
privés. Ils appartiennent à quelques « privilégiés ». Le
saviez-vous ? - Comment expliquer cette bizarrerie ?
Un petit historique s’impose.
Notre bonne ville de Bernières possède, ainsi que son nom l’indique, un rivage marin. Sur un littoral de près de trois kilomètres de long, le tiers environ est parvenu jusqu’à nous à l’état de dunes côtières. Or, dans nos régions, les dunes littorales sont devenues un enjeu touristique, voire immobilier : cette appropriation n’est pas sans risques car ce milieu reste extrêmement fragile.
Une fois n'est pas coutume, Bernières Météo va s'intéresser aujourd'hui à l'ensoleillement à Bernières. C'est avec beaucoup d'hésitation que nous avons choisi ce thème car notre crainte était d'ennuyer le lecteur à lui exposer les caractéristiques berniéraises de cette variable météorologique peu excitante aux yeux du public, voire émolliente, si on observe l'activité de la population estivale sur notre plage : des gens allongés, immobiles, engourdis, fatigués, harassés, incapable d'aucune activité physique ou intellectuelle (hormis les mots fléchés ou le tricot), comme accablés par le poids des rayons du soleil.
Spectacle peu réjouissant pour un arpenteur de digue tel que votre serviteur !
La falaise du Cap Romain, petite falaise de calcaire par sa taille, est, par les très rares massifs d’éponges fossiles qu’elle renferme un territoire d’exception. Ces massifs, bien conservés, étaient menacés de disparaître. Ce patrimoine géologique est maintenant préservé parla création d’une « réserve naturelle nationale ».
De nos jours, Bernières est un village plutôt verdoyant, inséré dans un environnement rural à dominante de grands champs céréaliers qui permettent des vues très lointaines sur le village.
Comme le montrent les cartes postales antérieures à la
seconde guerre mondiale, le village possédait un patrimoine important d’arbres
de haut jet, tant dans le domaine public que dans les grandes propriétés
privées. Malheureusement, une partie du couvert végétal du village a disparu du
fait de la guerre et des maladies de certains grands arbres, principalement les
ormes atteints de graphiose. De plus, de nombreuses tempêtes et le mauvais
entretien ont aggravé l’état des boisements restant.
Les badauds qui flânaient le long des quais du vieux port de Courseulles au début des années soixante pouvaient encore apercevoir occasionnellement de petits caboteurs déchargeant leur cargaison de bois nordique. Curieuse destination pour nos lointains cousins vikings ! Et pourtant …
Beaucoup connaissent l'existence de graffitis encore lisibles sur certains vieux murs de Bernières, tous représentant d'anciens bateaux. Ont-ils été gravés par les marins avant leur départ pour de lointaines campagnes de pêche, comme certains le suggèrent ? Quoi qu'il en soit, il existe d'autres graffitis, situés pour certains à l'intérieur de bâtiments ou de maisons d'habitation, aux thèmes bien différents. Ainsi celui-ci, relevé chez J.P. Simon, qui offre la particularité de représenter ensemble une ancre et une gerbe de blé. Tout le symbole de Bernières, repris dans ses propres armes, évoquant à la fois son passé maritime mais aussi agricole. Partant de ce graffiti, Jean Cuisenier brosse à grands traits l'évolution du terroir. Passionnant pour la connaissance de Bernières.
Il y a cinq ans maintenant, Sandrine Lesueur soutenait avec
succès un mémoire de maîtrise d'histoire ayant pour titre exact : "La vie
d'un village pendant la seconde guerre mondiale : Bernières-sur-Mer,
1939 - 1945". Ce mémoire
remarquable résulte d'un long travail de recherches bibliographiques, d'un
dépouillement minutieux des archives municipales et départementales ainsi que
du recueillement patient de nombreux témoignages d'hommes et de femmes ayant
vécu cette époque. Le résultat est ... captivant.
Bernières Optique Nouvelle
a demandé à Sandrine de vous
présenter une synthèse de ce travail. La voici. Remercions la.
Dans le bulletin n° 9 de B.O.N., nous avons publié un résumé
du mémoire de maîtrise d’histoire que Sandrine Lesueur avait consacré à la vie
quotidienne bernièraise durant l’occupation
allemande. Quant à lui, Aurélien Lebertre a effectué
en première année de licence tout un travail de recherche, en histoire
contemporaine, portant sur le Débarquement à Bernières. Pour cela, il a
rencontré et recueilli les témoignages des Berniérais
qui avaient vécu cet événement ô combien marquant, il a consulté les archives
municipales et départementales ainsi que celles du Mémorial de Caen. Il n’est
pas besoin de souligner combien il est important pour la mémoire collective que
les jeunes perpétuent par leurs recherches et leur réflexion cette page
d’histoire écrite pour eux. Nous nous faisons l’écho
de ce devoir de mémoire en publiant en plusieurs parties le travail
d’Aurélien. Voici la première.
Vous connaissiez sans doute les images du débarquement des Canadiens et des Britanniques à Bernières-sur-Mer, images tournées en noir et blanc à partir du 6 juin 1944, par les reporters de guerre alliés. Leur P.C. de presse était installé dans l’hôtel Grave, rue de la mer (aujourd’hui rue du Régiment de la Chaudière).
Pour nous, riverains des plages du Débarquement, le mois de
juin ne sera jamais un mois comme les autres car chaque 6 juin éveille des
souvenirs, des nostalgie. Nous nous
proposons de vous faire découvrir ou mieux connaître deux, héros de la R.A.F.
qui se sont distingués ces jours-là : un anglais, “ Johnnie ”
Johnson et un français, Denys Boudard, ainsi qu’un
autre anglais ... mais lisez plutôt
Dans chacun de ses bulletins, B.O.N. a pris l’habitude d’ouvrir ses colonnes à celles et ceux qui veulent faire partager leur connaissance de Bernières et ce, dans tous les domaines. La guerre, l’occupation et le débarquement sont des événements majeurs qui ont marqué l’histoire contemporaine de notre ville. Notre association y a déjà consacré quelques articles. Ainsi après ceux de Sandrine Lesueur (B.O.N. n° 9), Patricia Rigg et Annick Patrizi-Flohic, Aurélien Lebertre et D. Forget (B.O.N. n° 11), voici les souvenirs de Georges Regnauld qui vécut l’occupation allemande à Bernières. Laissons-lui la parole.
Le 27 septembre dernier était inauguré le rond-point
« Sergent Rosaire Gagnon et ses compagnons » au cours d’une émouvante
cérémonie à laquelle assistaient nombre
de personnalités locales. Mais qui était Rosaire Gagnon ?
Alors étudiant en première année de DEUG d’histoire,
Aurélien Lebertre avait travaillé sur Bernières et le
Débarquement. C’est ce mémoire que B.O.N. publie en plusieurs parties. La
première (bulletin n° 11) brossait la présence allemande, la seconde (bulletin
n° 12) s’attachait aux Canadiens et au Débarquement proprement dit. Voici la
troisième et dernière partie de ce travail de recherche, la libération de
Bernières.
Alors étudiant en première année de DEUG d’histoire, Aurélien Lebertre avait travaillé sur Bernières et le Débarquement. C’est ce mémoire que B.O.N. publie en plusieurs parties. La première (bulletin n° 11) brossait la présence allemande, la seconde (bulletin n° 12) s’attachait aux Canadiens et au Débarquement proprement dit. Voici la troisième et dernière partie de ce travail de recherche, la Libération de Bernières.
Nous connaissons par les textes l’existence du port de
Bernières, détruit par une série de tempêtes entre 1610 et 1614 et dont les
sondages archéologiques effectués il y a une quinzaine d’années ont permis de
confirmer la localisation. Mais que savons-nous de tous ces gens qui animaient
ce port, de ce qui était leur réalité quotidienne ?
C’est précisément à cette question que se sont attachés S.Pinel et R.Corvellec dans leur
mémoire de maîtrise d’histoire, soutenu en 1993 à l'Université de Caen, sous la
direction de A.Zysberg.
Cette communication que B.O.N. publie en trois parties, est la synthèse de leur travail.
C’est un bien curieux nom, pour un département français, que
le nom de Calvados. Et pour des Normands, c’est un nom qui n’évoque rien. La
consonance en est étrangère. La signification en reste obscure. Et à la
différence d’autres noms de lieu comme Honfleur, Ouistréham,
Colleville ou Grancamp,
celui-ci n’offre aucun point de ressemblance. Comment dons en est-on venu à
nommer ainsi ce département ?
Tout chantier envisagé dans certaines zones présentant un
intérêt archéologique potentiel et clairement identifiées comme telles, doit
faire l’objet d’un diagnostic archéologique préalable, mené par le Service
régional de l’archéologie de la Direction régionale des Affaires culturelles
(DRAC).
C’est ce qui vient tout naturellement d’être fait à la Crieux, avant que ne commence une opération de construction
immobilière.
Si nous connaissons bien les seigneurs de Bernières, tels
les Sémilly ou les Cauvigny,
Jacques Moisant de Brieux ou Jacques-Alexis de
Touchet par exemple, il n’en est pas de même de toutes ces « petites
gens » qui constituaient la population même de Bernières. Que savons-nous
d’elles, de leurs existences, de leurs activités, de leurs réalités
quotidiennes ? Dans le précédent bulletin de B.O.N., nous avons présenté la
première partie des travaux de S. Pinel et R. Corvellec
qui se sont attachés à retracer la vie des gens de Bernières au XVIIIème siècle. En voici aujourd’hui la suite.
Bernières aurait-il eu autrefois un vignoble sur son
territoire ? Dominique Néron-Tavernier posait la
question dans son article A la découverte des rues de Bernières[2],
à propos de la rue du Vignoble, dont l'origine semble être, à plus d'un d'entre
nous, un véritable mystère ! A cette interrogation, Jean Cuisenier
apporte ici une réponse au terme d'une démonstration des plus convaincantes.
Voici la troisième et dernière livraison de l'étude de S.
Pinel et de R. Corvellec consacrée à la vie des
habitants de Bernières au XVIIIème siècle. Etude
particulièrement intéressante car elle rattache cette vie quotidienne aux
structures économiques et administratives de l'époque.
Sur le terrain de la nouvelle station d’épuration, entre
Bernières et Courseulles, au lieu-dit La Fosse Touzé,
des fouilles ont été entreprises en 1998 (cf BON n°.....)
pour découvrir les richesses archéologiques
dont l’existence avait été révélée, au préalable, par la photographie aérienne.
Il fallait que le site fût exploré et, si nécessaire, complètement étudié,
voire ultérieurement sauvegardé, avant que ne débutent les travaux de
construction de l’usine de traitement des eaux projetée. L’association
Bernières Optique Nouvelle s’est tenue régulièrement au courant de l’avancement de ce chantier. Le résultat de ces travaux
est maintenant connu par le rapport qu’Ivan Jahier,
le directeur de l’équipe d’archéologues, a établi pour le Service Régional de
l’Archéologie.
Dans l’œuvre d’Emile Valentin Berthélémy figurent deux tableaux ayant pour sujet une dentellière. Cela nous suffit à nous rappeler qu’à Bernières, non seulement les « ouvrières en dentelle » étaient nombreuses mais qu’en outre elles recevaient leur formation à l’école manufacture de Bernières
Le "Monument" situé sur la plage, face à la rue de la Mer (pour les plus anciens ! actuellement rue du Royal Berkshire), fait partie intégrante de notre environnement quotidien. Mais qui d'entre nous l'a véritablement remarqué ? Qui en connaît l'histoire ? Jannie Mayer la fait ressurgir des archives municipales et de celles du Ministère de la Culture.
Le voyageur berniérais qui visite la belle église Saint-Jean à Caen et qui lit sur le mur de gauche proche de l’entrée le panneau intitulé « les souvenirs d’histoire », a l’attention attirée par le paragraphe suivant : « C’est aussi dans l’église Saint-Jean qu’ont été transférés sous le Premier empire les restes de la fondatrice des Ursulines de Caen, Jourdaine de Bernières (†1670) et de son frère Jean de Bernières de Louvigny, trésorier de France et écrivain mystique (1602-1659) ». Cette inscription l’amènera à se poser trois questions : S’agit-il de véritables enfants de Bernières ? Quelle fut leur notoriété ? Et sur quoi cette notoriété se fonda-t-elle ?
Bernières se caractérise par quelques édifices remarquables, tels son église XIIème-XIIIème siècles, classée Monuments historiques dès 1840, les châteaux de Quintefeuille et son parc inscrit à l’Inventaire, de la Luzerne, lui aussi tout récemment inscrit à l’Inventaire, de Sémilly ou de la Crieux par exemple. Mais il est également certaines maisons tout simplement inscrites dans la mémoire collective, telle cette grande villa édifiée à l’entrée de la plage, étroitement liée au Débarquement à Bernières, véritable symbole de ce Débarquement. Voici son histoire.
Au XVIIème siècle, Colbert organisa la fabrication de la dentelle en Normandie. Ce travail procurait un revenu modique mais permanent aux populations rurales de nos campagnes en favorisant le travail à domicile des femmes, apportant ainsi un complément au salaire souvent modique des pères de familles qui exerçaient le dur métier de marin ou d'ouvrier agricole. Après l’évocation de l’école de dentelle de Bernières (cf. B.O.N. n°16) par Annick Flohic-Patrizzi, Jean Le Délézir retrace ici l’histoire de la Manufacture Courseullaise de dentelle qui eut une très forte influence sur les travaux exécutés à Bernières.
Vous avez très certainement remarqué à la Mairie, en pénétrant dans la salle du Conseil, cette superbe armoire qui y trône en bonne place. Elle provient du legs Léguillon, tout comme la Mairie elle-même d’ailleurs (mais ceci est une autre histoire que nous relaterons une prochaine fois !). Voici aujourd’hui retracée avec brio par Michel Lequesne l’évolution de ce chef d’œuvre de l’art normand : l’armoire normande.
Après avoir recensé les noms et brossé un bref historique
des rues de Bernières, il nous paru intéressant de découvrir maintenant
l’histoire même d’une rue. Nos recherches nous conduisent tout d’abord rue du Régiment
de la Chaudière. Saviez-vous que cette rue était appelée rue de la Follerie avant la Révolution. ( follerie : filet de pêche ) ?
L’appellation de rue de la Mer, ou rue de la Gare, a pris le relais pour
devenir aujourd’hui rue du Régiment de la Chaudière.
Il est peu d'emplacements, à Bernières, qui ne recèlent de vestiges du passé, dans le bourg comme dans les hameaux, dans la campagne comme sur le rivage de la mer. Deux siècles de trouvailles archéologiques l'attestent, dont les dernières sont tout à fait récentes, puisqu'elles datent de l'an 2000. Les publications savantes et les notices administratives ne manquent pas. Mais à la question souvent posée par les habitants de Bernières : "Où trouver les objets dont font état les publications anciennes ou les rapports de fouilles récents ? ", la réponse généralement donnée est embarrassée, quand elle n'est pas franchement négative. Pourquoi ? Je voudrais montrer comment on en est arrivé là. Cela va m'amener à soulever une interrogation : que faire, pour redonner aux Berniérais la connaissance de leur patrimoine le plus ancien ?
Pour la première fois de son histoire, Bernières a choisi une femme pour présider à ses destinées. Une révolution ! Depuis 210 ans en effet, vingt-trois hommes se sont succédés dans les fonctions de maire. Pas étonnant d’une certaine façon puisque le droit de vote des femmes et leur éligibilité ne remontent qu’à l’ordonnance du 21 avril 1944 Plus étonnante par contre est la participation des femmes au conseil municipal de Bernières depuis lors.
Bernières-sur-Mer, largement pourvue de superbes constructions historiques, n’en possède pas moins des témoins plus modestes mais non moins intéressants par leur histoire. Dans la série d’articles consacrés par B.O.N. à « l’histoire d’une maison », reprenant comme un clin d’œil le titre célèbre d’un livre de Viollet-le-Duc, c’est d’une demeure plus anodine dont il va être ici question : La Serpolette.
La réduction sensible du nombre des prêtres pour desservir les paroisses a amené les autorités diocésaines à les regrouper. Ainsi la paroisse de Bernières, Notre Dame de la Nativité, dotée d'une si belle église, a été regroupée avec celles des bourgs voisins : Banville, Bény-sur-mer, Courseulles, Graye-sur-mer et Ver-sur-mer. Et cette nouvelle paroisse, pour rappeler l'importante et sanglante participation des troupes canadiennes au Débarquement de 1944, a été placée sous la protection de saint Jean de Brébeuf, martyr du Canada. Quel est donc ce saint si peu connu en France ?
A l’ouest de Bernières, un village disparu mais cité de nombreuses fois dans des documents du XIIéme au XIVéme siècle, fait actuellement l'objet de recherches archéologiques. Le chantier est dirigé par Madame Claire HANUSSE, maître de conférences en Histoire et Archéologie Médiévale à l'Université de Caen. L'auteur de ces lignes, Michel Lequesne, intéressé par ce village dans lequel certains de ses ancêtres posséderaient encore des terres au XVIIéme siècle, a sollicité une interview sur le terrain de cette éminente spécialiste du Moyen-Age. Bien accueilli par cette charmante jeune femme, il a découvert une narratrice passionnante et passionnée par le sujet. Voici l’intégralité de ses explications recueillies sur le site même, le 27 juillet 2000.
Informations complémentaires
Dans le précédent numéro de B.O.N.(n°19),
François Laburthe-Tolra brossait en quelques pages
l’histoire de Jean de Brébeuf, martyrisé au Canada par les Iroquois en 1648 et
canonisé en 1930. Il nous livre ici quelques précisions tant iconographiques
que bibliographiques sur ce saint patron de la paroisse nouvelle à laquelle
appartient Bernières.
La campagne de Bernières aurait-elle été autrefois le lieu
de moulins ? Les habitants du Grand Parc peuvent se le demander, eux qui
connaissent bien la rue du Moulin à Vouède, pour la
fréquenter tous les jours, mais qui n'ont jamais vu le moindre moulin dans les
parages. D'où vient donc ce nom étrange aujourd'hui, qui évoque un bâtiment et
un mécanisme maintenant disparus et un produit à moudre, la "vouède", depuis longtemps sorti de l'usage ? Mais n'y
aurait-il pas moulin et moulin ? Moulin à vouède et
moulin à vent ?
L’église de Bernières conserve une toile, accrochée à
l’entrée du bas-côté nord, qui représente Saint Roch assis dans la forêt, son
bâton de pèlerin posé à son côté, et un chien tenant un pain dans sa gueule.
Elle porte l’inscription « Saint Roch, vœux des paroissiens pendant le choléra
de 1832, M. Aubert curé ». Cet ex-voto, bien que de qualité moyenne et
altéré par le chancis, est intimement lié à l’histoire de la commune puisqu’il
fait référence à la première grande épidémie de choléra qui frappa l’Europe au
XIXe siècle.
Située au cœur du hameau de la Rive, La Luzerne est la plus
ancienne demeure de Bernières. Au fil des siècles, ce fief, bâti au bord de
l'eau et à proximité du port, a vu passer entre ses murs de nombreux
propriétaires dont l'un des plus célèbres restera sans conteste Jacques Moisant
de Brieux. Si le XVIIe siècle fut une période tragique dans l'histoire de
Bernières avec la disparition du port et des nombreux avantages qu'il pouvait
apporter au village, ce siècle lui apporta un autre type de richesse par le
biais de Moisant de Brieux, poète reconnu en son temps, et de la Luzerne,
résidence de ce dernier qui connu une grande animation culturelle et
intellectuelle.
Cette année 2002 est aussi l'anniversaire symbolique de la
création de l'Académie de Caen, fondée en 1652 par Moisant de Brieux et certains de ses amis. C'est donc le moment idéal pour
retracer la vie de cet illustre personnage et lui rendre hommage.
Le nom du Régiment de la Chaudière est étroitement lié à
Bernières et à son histoire : il débarqua ici le Jour J, vers huit heures
trente, juste après le Queen’Own Rifles. L’ancienne
rue de la Mer fut débaptisée en son honneur et à chaque commémoration du
Débarquement, nombre de Vétérans ne manquent pas de revenir à Bernières,
relayés maintenant par leurs Cadets. Voici l’histoire du Régiment de la
Chaudière
Ce numéro 21 de B.O.N. consacre un article à l’histoire du
Régiment de la Chaudière, continuant ainsi la "série canadienne"
commencée avec le numéro19 consacré à l'histoire de Jean de Brébeuf. Nous y
associons cet article sur le jumelage Bernières Québec mais nos voudrions
rappeler rapidement les liens étroits liés depuis toujours avec nos
"cousins " d'outre atlantique.
Sur les monuments médiévaux et particulièrement sur les
églises romanes, on rencontre beaucoup de chapiteaux, de modillons, de corbeaux
à figure humaine. Ces figures sont souvent grotesques ou monstrueuses, sans qu’on
puisse leur trouver une signification particulière. Mais l’effort qu’on suppose
demander à ces personnages pour porter des voûtes ou des charpentes pesantes a
poussé les sculpteurs à leur donner des traits de démons, de damnés ou,
simplement, d’ennemis.
Un certain nombre
de modillons et de chapiteaux de Notre-Dame de Bernières représente des figures
humaines chagrines, renfrognées, coiffées de cheveux longs et affublées de
moustaches. Il est possible que la signification de ces images demeure à jamais
mystérieuse. Mais il est possible aussi de leur proposer un sens ; et on
va développer ici une hypothèse.
Située au cœur du hameau de la Rive, La Luzerne est la plus
ancienne demeure de Bernières. Au fil des siècles, ce fief, bâti au bord de
l'eau et à proximité du port, a vu passer entre ses murs de nombreux
propriétaires dont l'un des plus célèbres restera sans conteste Jacques Moisant
de Brieux. Si le XVIIe siècle fut une période tragique dans l'histoire de
Bernières avec la disparition du port et des nombreux avantages qu'il pouvait
apporter au village, ce siècle lui apporta un autre type de richesse par le
biais de Moisant de Brieux, poète reconnu en son temps, et de la Luzerne,
résidence de ce dernier qui connu une grande animation culturelle et
intellectuelle.
Cette année 2002 est aussi l'anniversaire symbolique de la
création de l'Académie de Caen, fondée en 1652 par Moisant de Brieux et certains de ses amis. C'est donc le moment idéal pour
retracer la vie de cet illustre personnage et lui rendre hommage.
Dans la série
Histoire d’une maison, inaugurée par celle de L’Etrille et les Goélands (B.O.N.
n°17) et suivie dans le numéro 19 par celle de La Serpolette,
voici aujourd’hui l’histoire de cette grande maison connue de tous, située à Rive-Plage, en bordure de mer, Le Clos Georgius.
Tout commence par
le coup de téléphone d'un attentif collectionneur de cartes postales de Langrune qui nous signale une vente aux enchères de
"cartes postales, philatélie, monnaies, assignats, actions, imagerie,
chromos, almanachs" qui aura lieu à Falaise le 28 octobre 2001. Il ne
s'agit pas de l'annonce de quelque nouvelle vue de Bernières, mais au n° 109 du
catalogue " un document sur parchemin - 1539, NORMANDIE- FOUEAGE de
MONEAGE de BERNIERES sur mer (Calvados). Monéage
droit sur les monnaies de la paroisse de Bernières format 62x27 - Bon état-
TRES RARE "
La vente a lieu et
l'excitation aidant, un des membres de notre association se porte, sans bien
comprendre, acquéreur de cette résurgence du passé de Bernières sous le règne
de François 1er. Tout restait à décoder, d'abord le sujet du
document, le fouage de monnéage, puis son contenu,
une grande énumération de mots en vieux français qui étaient à coup sûr des
noms d' habitants de Bernières.
Un moulin à vent à Bernières ? Le souvenir s'en est effacé
depuis longtemps. Et depuis longtemps, les moulins à vent ont disparu du
paysage de la Normandie, alors qu'en Picardie et en Flandre, on en compte
encore par dizaines et que plusieurs assurent toujours un certain service.
Pourtant, il est certain que Bernières avait un moulin à vent d'importance, de
nombreux documents le prouvent. Mais où était-il situé ? Il faut essayer d'en
retrouver la trace. Mais comment ? Il y avait toutes sortes de moulins à vent :
de quel genre était le moulin de Bernières ? Et comment peut-on se le représenter
?
Qu’est-ce qu’un «port» ? C’est un lieu de passage, un
site convenable pour aller d’un milieu géographique à un autre, pour franchir
une montagne en caravane, pour aborder en navire sur une terre et y transborder
des hommes et des marchandises, pour atterrir en avion avec une charge de
passagers et de fret et pour prendre commodément les airs. Y eut-il à Bernières
un «port de mer» dès l’époque gallo-romaine ? Longtemps, la question a été
débattue. Les érudits de la Société des Antiquaires de Normandie ont même
consacré une séance entière à ce sujet après la publication du livre d’Hervé Léguillon, qui identifie Bernières avec la Granona romaine, et après l’étude de François Deschamps,
qui situe ce port sur le cours de la Seulles entre
Banville et Reviers, au pied de l’établissement
gallo-romain installé sur les hauteurs. Mais en l’absence de preuves
archéologiques d’une activité portuaire, la localisation de ce port reste
conjecturale, son existence même, douteuse.
Je me propose de reprendre ce dossier et de le traiter sur
des bases différentes, en me fondant sur des données hydrographiques et
géomorphologiques certaines.
Oui, ce vénérable garde champêtre que nous reproduisions dans Mémoire d’une époque « Mer et Plage » et repris dans le n° 22 de B.O.N. (décembre 2002), était bien Monsieur Prost. Il avait assumé les fonctions de garde municipal jusqu’en 1925.
Les anciens de Bernières s’en souviennent. Les
collectionneurs de cartes postales la possèdent sous tous ses angles, elle
figure sur nombre de photos et films pris par les Canadiens lors du
Débarquement, on la trouve même sur Internet …
Il s’agit d’une villa aujourd’hui disparue et pourtant
toujours présente.
Elle était édifiée sur un terrain situé à l’extrémité nord
de la rue du royal Berkshire Regiment (anciennement
rue des Ormes), à l’angle de l’avenue du Littoral (anciennement chemin de la
Gare), face à la Brèche des Ormes. Elle fut détruite au Débarquement.
Voici l’histoire des « Courlis ».
Une date, des noms, un monument de pierre … témoins décharnés
de l’Histoire s’ils sont dépouillés de leur signification.
Aujourd’hui, combien d’entre nous savent ce que représentent
réellement les monuments érigés sur notre commune, ce qu’ils symbolisent ?
Combien par exemple, parmi les trop peu nombreux
assistants à la récente cérémonie commémorative du 8 Mai 1945, ont prêté une
attention vraie au monument aux Morts qu’ils avaient devant eux ? Et ce
monument, n’est-il pas devenu pour la très grande majorité d’entre nous qu’un
simple élément du décors berniérais, devant lequel on
passe, sans même le remarquer ?
Les paroles s’envolent, les écrits restent dit un très vieil
adage juridique. Et c’est précisément par les écrits que nous allons pouvoir
comprendre et ressentir la valeur hautement symbolique de ce monument aux
Morts, érigé place de l’Eglise en 1920.
Voici, grâce aux descendants de la famille Tesnière qui nous
l’ont très aimablement communiquée, la copie intégrale
du discours prononcé le 12 septembre 1920 par le maire de l’époque, Paul
Tesnière. Une remise en perspective.
En 2003, la France a célébré la naissance de Prosper Mérimée
et les Journées du Patrimoine, consacrées cette année au patrimoine religieux,
lui ont rendu hommage.
Lors de cette manifestation, B.O.N a organisé une conférence
sur cet homme de lettres.
Quel rapport avec Bernières et son église ? C’est ce
que vous découvrirez au fil de ces quelques lignes consacrées à cet homme dont
le rôle a été fondamental dans l’histoire du patrimoine de notre pays.
Dans le précédent article, « Les Ports de Bernières
– 1.- Le port gallo-romain et les conditions hydrographiques », j’ai
étudié la configuration du plateau rocheux ; j’ai précisé aussi les
conditions techniques qui gouvernent le choix d’un lieu d’embarquement et de
débarquement à l’abri d’un cordon dunaire qu’interrompt une embouchure de
rivière comme celle de la Seulles entre Graye et Bernières. J’ai détaillé les effets de l’élévation
du niveau de la mer sur la configuration de la côte et sur les sites se prêtant
à la fonction de « port ». Il se peut que ces effets soient plus
sensibles encore que je ne l’ai indiqué si l’on considère la violence de
certains épisodes climatiques. Or depuis l’époque gallo-romaine, les forces de
la nature n’ont pas été les seules à façonner la ligne de rivage : l’homme
est intervenu, et de plus en plus au cours du temps.
Comment ? C’est ce que vais montrer maintenant. A cette
fin, il convient de caractériser plus complètement le système écologique tel
qu’il fonctionne indépendamment de toute intervention de l’homme. J’essaierai
ensuite d’exploiter les rares informations disponibles d’après les textes et
d’après les cartes pour comprendre les travaux qui ont été menés à la fin du
XVI° siècle en vue de maintenir le port médiéval au nord du marais de la
Luzerne.
« Le Clos Chantepie » ? Ah, oui ! ‘« La Maison du
Docteur Lennertz ! » Voilà une réflexion
souvent entendue lorsqu’on évoque cette maison. L’on pourrait dire aussi :
« La maison de l’ abbé Blin » ou « la maison des
Berthélémy ». L’histoire de cette demeure est difficile à reconstituer car
tous les documents la concernant ont disparu lors du Débarquement et les
semaines suivantes, tant à Bernières qu’à Caen.
Eté 1939… le syndicat d'initiative de Bernières, sans doute
dans l'enthousiasme de la préparation de la saison (trois ans après l'instauration
des "congés payés"), édite une plaquette touristique. Ce petit livret
vient de resurgir après un long séjour outre-Manche. En effet, un exemplaire de
cette plaquette fait partie d'un don à la Municipalité de Bernières sur mer,
fait en octobre 2003, par le fils d'un lieutenant de la Royal Navy débarqué le 6 juin 1944; ce don comporte d'autre part
un exemplaire du livre d'Hervé Léguillon sur
Bernières dédicacé par l'auteur, offert le 24 août 1944 au jeune officier
britannique qui, dans la tourmente, était quand même reparti avec ces
informations sur notre village, et les avait conservées…
La municipalité a bien voulu confier le document touristique à B.O.N. pour que nous puissions diffuser avec un brin de mélancolie et quelques sourires les informations sur notre village "avant guerre".
Après avoir recueilli et publié en juin dernier les témoignages de Berniérais ayant vécu le 6 juin 1944 à Bernières, B.O.N. reproduit aujourd’hui ici quelques témoignages de militaires de différents régiments alliés qui ont débarqué sur notre plage. Quelques soixante ans plus tard, ils ont adressé ces souvenirs soit à la municipalité, soit à des Berniérais avides de les entendre.
B.O.N. avec la collaboration de nombreux bernièrais,
a entrepris il y a quelques mois une étude sur l’histoire des commerces de
BERNIERES du début du XXème siècle à nos jours.
Afin de rendre cette enquête plus vivante, il a paru
intéressant de comparer des cartes postales anciennes de Bernières, si possible datées, avec des photos récentes de ces mêmes
sites.
Cette première partie porte succinctement sur le centre
historique du village, la Grande-rue, aujourd’hui rue
du Général Leclerc. Elle sera suivie d’une série d’autres articles qui seront
publiés dans de prochains bulletins de B.O.N. et qui devraient être ensuite
réunis dans une publication plus étoffée.
Le 29 octobre dernier, dans le cadre de l’Année de l’ancien combattant du Canada, le souvenir des soldats canadiens issus des « Premières Nations », tombés en 1944 lors du débarquement des troupes alliées en Normandie, était célébré à Bernières.
Non, il ne s’agit pas d’une histoire marseillaise ! Notre baleine n’a aucun lien de parenté avec la sardine qui bouchait l’entrée du Vieux Port !
Tout le monde connaît la baleine de Luc-sur-Mer qu’il serait plus exact d’appeler la baleine de Langrune (ceci est une autre histoire !) mais la baleine de Bernières, la nôtre, est passée à la trappe de l’histoire locale et pourtant ! Voici ici évoquée l’histoire de la baleine de Bernières…
Poursuivons cette maintenant célèbre série d’articles, « Histoire d’une maison » au cours de laquelle vous avez pu découvrir celle de « L’Etrille et les Goélands », de « La Serpolette », du « Clos Georgius », des « Courlis »», du « Clos Chantepie » et des « Hirondelles ».
Voici aujourd’hui l’histoire de cette demeure entrée dans l’Histoire il y a quelques soixante années et qui nous a été rapportée par Madame Tranoy, née Micheline Grave, lors d’un entretien qu’elle a accordé à B.O.N. le 10 mars 2006. Nous tenons à la remercier ici bien vivement.
Avant la seconde guerre mondiale, les estivants qui séjournaient à Bernières n’envoyaient pas seulement des cartes postales. Beaucoup d’entre eux avaient l’heureuse habitude d’écrire de longues lettres, pratique moins fréquente de nos jours. Ces missives se sont souvent perdues avec le temps. Mais au cours de leur enquête sur les commerces à Bernières, les fins limiers de Bernières Optique Nouvelle ont pu reconstituer un de ces courriers en s’appuyant sur des documents d’époque (brochures du Syndicat d’Initiative de 1937 et 1939) et la mémoire d’anciens Bernièrais.
En ces jours de chaleur torride qui accablent si souvent Bernières, qu’il est agréable de fuir les eaux trop chaudes de la Manche et les sables brûlants de notre plage pour se réfugier dans ce havre de fraîcheur qu’est la vallée de la Mue, si proche pourtant !
B.O.N. avait commis il y a quelques années un topoguide, fidèlement repris par la municipalité, décrivant un bien agréable circuit au départ de Bernières, à la découverte de la vallée de la Mue, de Reviers, de Fontaine-Henry et de la vieille église de Thaon.
Bernièrais de souche ou de cœur, nous sommes cependant peu nombreux à la connaître, aussi nous vous invitons à partir à sa découverte.
Il y a quelques mois, la mairie était destinataire d’un courrier tout à la fois touchant et instructif : par cet envoi, un correspondant nous rappelait le geste de sa maman alors très jeune fille, ce geste, véritable acte de bravoure, dont il avait retrouvé récemment le récit en classant des papiers de famille.
Toujours dans cette maintenant célèbre série d’articles, « Histoire d’une maison », voici aujourd’hui celle d’une maison devant laquelle vous passez devant sans probablement la remarquer particulièrement. Cette grande et haute maison qui borde la rue du Général Leclerc, autrefois appelée Grande Rue, a pourtant toute une histoire qui mérite de vous être contée.
Images d’hier et d’aujourd’hui
La rue de la Mer, actuelle rue du Régiment de la Chaudière, a déjà fait l’objet de chroniques dans les précédentes livraisons de B.O.N. : Ainsi dans le numéro n° 28, nous avons vécu ensemble l’histoire de l’Hôtel Belle Plage qui a fait les beaux jours de cette rue pendant de longues années.
Voici de nouveaux aperçus sur la rue de la Mer, l’une des rues principales de Bernières.
LE DERNIER HAVRE, XVIII°et début du XIX° siècles
Par les articles précédents, j’ai étudié comment un port naturel s’était formé à l’abri du cordon dunaire, au débouché d’une rivière, la Seulles, puis comment ce site avait été exploité à l’époque gallo-romaine (BON n° 23), à l’époque médiévale (BON n°24) et à l’époque moderne jusqu’au milieu du XVII° siècle, avant de cesser d’être praticable après une série de tempêtes dévastatrices (BON n° 26). Qu’advint-il ensuite, dès lors que Bernières perdit les avantages naturels que lui procurait le débouché de la Seulles sur son territoire ? Les tempêtes des années 1611 à 1639 entraînèrent-elles la disparition définitive de toute activité portuaire ? Que nous enseignent donc les textes, si l’on en éclaire l’interprétation par l’examen attentif des sites et des cartes ?
D’entre les régions françaises, la Normandie est la plus
riche en colombiers. Pourquoi ? On se le demandait déjà au XVIII° siècle.
Agronomes et juristes avaient leur réponse : parce que « la Normandie est (…)
la province de France où l’on fait le mieux connaître et valoir ses intérêts,
tant fiscaux qu’autres et que « le colombier est l’une des pièces de la maison
de campagne qui apporte le plus de profit ». On comprend dans ces conditions
que les usages régissant le droit de colombier aient été codifiés avec une
grande précision, dès le Moyen Age, et que la jurisprudence relative à
l’exercice de ce droit ait été d’une singulière richesse. On comprend aussi que
la possession d’un colombier ait pris une valeur symbolique, d’autant plus que
l’édifice bâti pour abriter les pigeons dans la cour d’une habitation
nobiliaire prenait souvent une allure ostentatoire. Ainsi s’explique que tant
de colombiers aient été abattus lors de la Révolution française, après la Nuit
du 4 août 1989, dès que les droits féodaux ont été abolis.
Cette rubrique cherche à mieux faire connaître les
associations qui animent la vie de Bernières. Après le Grain de Café et le Club
de Voile Berniérais, nous avons demandé aux membres
de la Bibliothèque de nous présenter leurs activités et leurs perspectives. La
Bibliothèques est gérée par une association, Les Amis du Livre, dont le bureau
est présidé par Denise Lamirand.
Les habitants de Bernières ont de tous temps apprécié les
arts plastiques et en particulier, la peinture. Cette tradition, mieux que de
se perpétuer, se renouvelle.
On peut admirer dans le chœur de l’église le retable du
maître-autel et dans la chapelle latérale nord un tableau de la fin du XVIème siècle représentant une crucifixion. Plus près de
nous, Tesnières, résident alors au manoir de la
Luzerne, fut réputé pour ses toiles pré-impresionnistes.
Le docteur Lennertz entretenait des relations suivies
avec de grands peintres parisiens et des critiques ; son épouse consacrait
la plupart de son temps à la peinture. Un peintre comme Berthélémy a produit
ici même de nombreuses œuvres comme certaines fort originales. Récemment des
artistes connus ont installé dans la commune leur atelier ou ont choisi
Bernières comme résidence : Deschamps, Deshayes,
Ploquin, Zavarro. Il n’est
dons pas surprenant qu’une association se soit créée en vue de développer la
pratique des arts plastiques.
... En ce temps-là, la plage savait attirer son monde.
Pêcheurs de crevettes, mais aussi une foule des plus diverses.
Depuis sa création, le Tennis Club de Bernières ( T.C.B. ) a toujours présenté des équipes pour disputer le Championnat Départemental de Printemps. Et cette année, sept équipes seront présentes (deux de plus que l'an dernier): une équipe féminine, quatre équipes de seniors et deux de vétérans.
Comme la plupart des communes françaises, Bernières a été durement touchée par la guerre de 1914-1918. Mais les années ont passé et les anciens combattants ne sont plus. Quelques vingt années après l’armistice du 11 Novembre, une nouvelle guerre impliquait la population de la commune, celle de 1939-1945, entraînant alors son lot de malheurs et de pertes. Une nouvelle génération d’anciens combattants succédait à celle de 1914-1918. Elle incluait dans ses rangs les combattants des armées, ceux de la Résistance et les prisonniers en Allemagne. Les combats outremer et l’appel du contingent sous les drapeaux pour les opérations en Algérie allaient compléter les rangs de cers vétérans que groupe maintenant une association dont les dirigeants sont …
Pour la quatrième année consécutive, l’association a
organisé le jeudi 10 août une randonnée d’environ 16 km …
Une nouvelle saison se prépare avec ses joies ... et ses
dangers ! Sur la plage, le poste de secours accueillera bientôt de nouveaux
résidents : les sauveteurs de la Société Nationale de Sauvetage en Mer. La
municipalité, consciente de l'importance de leur présence et de leur rôle, met
en oeuvre les moyens nécessaires pour les loger et les rémunérer et octroie
chaque année à ce service une subvention de fonctionnement. Pour nous éclairer
sur leur action que nous connaissons mal, nous avons rencontré Manu, 21 ans,
qui fut sauveteur volontaire à Bernières pendant deux ans.
L'association a développé un troisième chemin de randonnée,
à l'est de Bernières, qui vient compléter les deux premiers circuits existants,
la "Vallée de la Müe" au sud de Bernières
et la "Vallée de la Seulles" à l'ouest.
" Si l'aventure aidant tu passes par Bernières,
Toi, l'étranger, arrête ici ton voyage.
Affable et accueillant, le Normand, âme fière,
C'est toute la richesse chez ....(nom
de notre hôte)."
Voici un commentaire amusant, parmi d'autres, lu dans un livre d'or d'une chambre d'hôte, à Bernières.
Avec un troisième topoguide à sa disposition, le Val de la Capricieuse, B.O.N. offre une plus grande variété de promenades et a proposé cet été aux Berniérais et à ses estivants, deux randonnées, l’une en juillet, l’autre en août.
Le fascicule TOUR DU BESSIN, que tous les randonneurs auront
à coeur de se procurer (voir l'encadré), mériterait cependant d'être complété
en y intégrant, entre autres, les quatre circuits développés par B.O.N. et qui
couvrent une bonne partie du secteur vierge s'étendant de Ouistreham à
Courseulles. Rappelons que ces circuits concernent
Bernières-sur-Mer est un des plus anciens villages de la Côte de Nacre et son histoire est multi millénaire. Au Moyen Âge, Bernières fut l’un des importants ports de commerce de Normandie d’où partaient les pierres de Caen vers l’Angleterre. A la suite de tempêtes répétées et violentes au XVIIème siècle, le cours de la Seulle fut dévié vers l’actuelle Courseulles. Le port et la prospérité de Bernières disparurent.
La municipalité et les associations de Bernières ont décidé
de tenter de retrouver pendant deux jours le temps glorieux de leur village il
y a huit siècles.
B.O.N. a pris l’habitude au fil de ses bulletins d’ouvrir
ses colonnes aux différentes associations berniéraises.
Ainsi après « Le Grain de Café », « Le Club de Voile Berniérais », « Les Amis du Livre »,
« Les Anciens Combattants », « L’Atelier d’Arts Plastiques et la
« S.N.S.M. », voici « Nature et Soleil de Normandie »,
présentée par son Président, Jean-Pierre Deschamps.
Le 6 août dernier, malgré un temps légèrement pluvieux et
très exceptionnel en cette saison, un groupe de randonneurs quitta Bernières
assez tôt le matin pour effectuer le circuit du Val de la Capricieuse. Jean Cuisenier, qui accompagnait cette randonnée, agrémenta le
parcours de commentaires fort intéressants…
Dans la grande série “ La parole est aux associations ”, après Nature et Soleil de Normandie (bulletin n° 12), voici la dynamique Mandorle, présentée par deux des membres de son bureau
Dans le n° 11 (Juin 1997) de notre bulletin, nous attirions votre attention sur le fascicule des randonnées "TOUR DE BESSIN", juste paru, où étaient décrits 17 circuits, essentiellement à l'ouest de la Seulles. Où en sommes-nous aujourd’hui?
Bonjour! Je suis la Bibliothèque Municipale de Bernières.
Vous ne saviez pas que j’existais depuis 1984 grâce à l’association « Les Amis du Livre » ? Et pourtant, vous me trouverez au centre du bourg, juste à côté de l’église où j’ai une très belle maison. J’ouvre mes portes le mercredi de …
C'est la tradition à B.O.N. que d'ouvrir ses colonnes aux
associations bernièraises.
Et pour ne pas y faillir, voici en ce début de saison
estivale la parole donnée au Club de Voile de Bernières.
Résumé des activités de B.O.N. ( à juin 1999)
Résumé des activités de B.O.N. ( à décembre 1999)
C’est un entremets ou plutôt une gelée au lait : on le nomme aussi parfois « le blanc manger » …
Pour la seconde fois, le bulletin de B.O.N. nous ouvre ses colonnes. Afin de ne pas lasser les lecteurs, nous ne nous référerons pas à l’historique de l’association. Rappelons seulement que l’Atelier d’Arts Plastiques est né en 1983. C’est donc, avec le Club de la Chaudière et la Bibliothèque, la plus ancienne association de Bernières … qui s’achemine tranquillement vers ses vingt ans d’existence.
« Je suis en retard, en retard, en retard !… » clame le lapin blanc d’Alice au Pays des Merveilles dans le film de Walt Disney … Cette vois unique, reconnaissable entre toutes, celle de Bugs Bunny, mais aussi celle de Max la Menace, Woody Woodpecker, savez-vous à qui elle appartient ?
Nous avons réalisé pendant l’été 2001, avec le concours de
la Mairie et de partenaires locaux, l’ouverture d’un lieu d’échanges, de
découvertes et de lecture, un rendez-vous estival, place du 6 juin. Contesté
pas une très faible minorité, accueilli extrêmement favorablement par le plus
grand nombre, « Bernières-Plage » s’est
avéré être une expérience plus que positive.
Voici déjà plusieurs années que B.O.N. marque sa
participation aux Journées du Patrimoine en organisant des visites guidées et
gratuites de l’église et du village.
Dans l’un de nos précédents bulletins, nous avions évoqué la
visite du village que les enfants du CM2 de l’Ecole de Bernières avaient
effectuée sous forme de jeu découverte.
A la suite de la demande d’une école de Mantes-la-Jolie (notre réputation
franchit les frontières du Calvados !), nous avons, avec les enseignants,
retravaillé les documents pédagogiques. Le Syndicat d’Initiative quant à lui a
participé à la réalisation des dossiers remis aux enfants.
L’idée en avait depuis longtemps germé dans l’esprit parfois
embrumé du président. Un grand jeu à la découverte de Bernières : une
marche d’orientation la nuit, avec de sympathiques épreuves telles que
l’ascension chronométrée du clocher par sa face nord, atteindre la bouée des
Essarts en apnée ou encore … Mais ses élucubrations furent vite calmées par les
membres du bureau de BON !
Et ce fut tout simplement une belle promenade d’une
demi-journée le 7 juin dernier à travers les rues de Bernières qui réunit une
cinquantaine de personnes, répartie en quinze équipes, sous un beau soleil de
fin de printemps.
Comme son nom le laisse entendre,
la boule lyonnaise est probablement née à Lyon, sur les quais du Rhône ou sur
ceux de la Saône, deux des fleuves qui arrosent cette bonne ville, le troisième
étant le beaujolais. La «Mecque» de la boule lyonnaise est la place Bellecour où, sous l’œil de Louis XIV, se déroulent
d’homériques championnats.
Il en est de même à Bernières, malgré l’absence de statue
équestre du Roi Soleil. L’équipe de B.O.N., qu’aucune activité bernièraise ne laisse indifférente, a enquêté sur ce
phénomène.
Après avoir organisé plusieurs rallyes découverte de notre village, nous avions mis au point un jeu pour les enfants de CM2 tant au niveau de l'Eglise que du bourg. L'hiver dernier, l'Office de Tourisme a été contacté par le Directeur d'un Collège de Saint Martin de Marquise, dans le Pas de Calais, qui projetait un séjour à Bernières pour l'ensemble des classes de 3ème.
Deux visites guidées du bourg et de l' Eglise (l'une le Samedi matin, la seconde le dimanche après-midi), avec un stand de présentation de notre association sur la place de l'Eglise, proposant nos publications : cartes postales, recueils «Mémoire d'une époque», «Nous avons vécu le 6 juin 1944 à Bernières-sur-mer», «Le Peintre Berthélémy», «L'Eglise de Bernières-sur-mer – Itinéraire du Patrimoine» élaborées depuis la création de notre association il y a 13 ans. Les Journées du Patrimoine permettent de rappeler aux visiteurs les finalités de notre association Bernières Optique Nouvelle : préservation du patrimoine tant architectural qu'environnemental.
Depuis toujours, B.O.N. ouvre ses colonnes aux différentes associations bernièraises qui le souhaitent. Ainsi dans le numéro 15 de juin 1999 de notre revue, un article donnait la parole à Patrick Lebertre, président du Club de voile à l’époque et à Jean-Pierre. Simon, responsable à la Municipalité de la section Sports et Loisirs et toujours actif dans le club.
Sept années après, faisons le point sur cette dynamique
association.
Service de la Direction du Patrimoine au sein du ministère de la Culture, l'Inventaire recense, étudie et fait connaître le patrimoine historique et artistique de la France. Pour cela, il publie, entre autres, une série de plaquettes intitulées les Itinéraires du Patrimoine qui sont autant d'invitations à emprunter les chemins du patrimoine et à en découvrir toutes les richesses.
Qui n'a rêvé un jour de remontrer le temps ? Qui n'a jamais
tenté de revivre le passé ou d'imaginer le "bon vieux temps" ?
Voilà ce que B.O.N. se propose de réaliser pour les générations futures de Berniérais, en toute simplicité !... En leur offrant la possibilité de connaître ce qu'était Bernières à la fin du XXe siècle : son architecture, sa vie sociale, économique, culturelle, associative ou sportive.
En juin dernier fut inauguré le jardin public de Bernières, le Parc Berthélémy ... rue Berthélémy.
Peu nombreux sans doute furent les assistants qui firent le lien entre ce nom et les peintres qui furent propriétaires de ce parc et de la maison dite "du docteur Lennertz", le Clos Chantepie, maison où ils exécutèrent une bonne partie de leurs oeuvres et où se trouve encore leur atelier ... les Berthélémy.
Le dernier numéro (n° 10) de notre bulletin a raconté l'histoire de deux personnages importants de Bernières, ayant vécus au XIXème siècle et au début du XXème : les peintres Pierre-Emile et Emile-Valentin BERTHELEMY, le premier étant le père, le second, le fils.
Après une longue gestation de deux années, la plaquette annoncée de B.O.N. n° 9 est parue cette année et a été présentée officiellement à l’occasion des Journées du patrimoine. Unanimement saluée.
Nous avions promis de tenir régulièrement nos lecteurs
informés de la progression de nos recherches. Eh! bien, nous pouvons comparer
cette entreprise à une vraie poupée russe : plus nous avançons, plus nous
découvrons de nouvelles perspectives, toutes plus prometteuses les unes que les
autres.
Non seulement nous découvrons ça et là, avec l’aimable (et
enthousiaste !) collaboration de particuliers et l’aide des musées nationaux,
des toiles inédites, mais également toutes sortes de documents photographiques,
d’archives très riches en indications diverses qui font véritablement revivre
les Berthélémy, père et fils.
La municipalité avait acquis une horloge mécanique destinée à être installée au premier niveau du clocher de l’église Notre-Dame, au terme d’une commande passée le 27 novembre 1935 à l’entreprise LUSSAULT Frères, installée à Tiffauges en Vendée pour le prix de 12.345 francs.
Après plus de cinquante ans de bons et loyaux services, cette
horloge, remplacée il y a quelques années maintenant par une horloge
électronique – signe des temps !- était restée à sa place, vieillissant,
tout doucement, sans faire de bruit…
Quelques membres de la nouvelle équipe municipale furent
conduits par Jean Cuisenier pour une visite détaillée
de l’église et de son clocher. A cette occasion, il fut jugé que cette horloge
méritait certes une restauration et décidé de la faire descendre. Jacques Hallard se proposa de se charger de cette restauration.
Voici comment il procéda.
Annoncée dans B.O.N. n° 10 de décembre 1996, cette opération a pris corps. Vaste couverture photographique de Bernières sous ses aspects les plus divers ….
Un article de l'association Bernières-Météo
publié dans ce bulletin vous relate la tempête du 12 octobre dernier. Mais ce
que Bernières-Météo oublie de dire, avec tout le
respect que nous devons à ces éminents scientifiques, c'est que presque un
siècle auparavant à la même date, le 11 octobre 1886, une violente tempête
frappait également Bernières. C'est ce que nous apprend Pierre-Émile
Berthélémy par son tableau : "l'ouragan du 11 octobre 1886 ravageant les
dunes et la digue de la Cassine à Bernières sur Mer", exposé au Salon des
Artistes Français en 1887. Comme quoi, nous approfondissons la connaissance de
notre histoire, même météorologique, en s’intéressant à nos artistes !
Le recensement des oeuvres de Pierre-Emile et d’Emile-Valentin se poursuit allègrement, mené de main de
maître par Annick Flohic, Dominique Néron-Tavernier et Stéphane Mandelkern. Une fois établies
et accompagnées de clichés photographiques, les fiches de dépouillement, sont
saisies informatiquement pour constituer une base de données dont
l’exploitation pourrait revêtir plusieurs formes.
Surprenantes ces trois soeurs. Elles propagent sans cesse
les événements, heureux ou malheureux, annoncent les offices et égrainent le
temps. Bref, elles rythment notre vie quotidienne, elles font partie de notre
environnement. Sauf une fois par an, lorsqu’elles partent pour un bref voyage
en Italie. Chaque année à la même époque. Mais dont elles reviennent toujours,
chargées de cadeaux pour les enfants. Qui sont-elles au juste ?
Pour la deuxième année consécutive, B.O.N. a participé aux
Journées du Patrimoine qui se sont déroulées les 19 et 20 septembre derniers,
en organisant des visites commentées du bourg et de son église.
J’étais bien intriguée par ce chemin des Rües
... pourquoi pas rue des Chemins ... et je découvre un chemin du Sentier ! j’ai commencé ma recherche pour mieux connaître l’histoire
des noms des rues de Bernières et je vous livre ici mes premières
constatations.
1998-1999, deux ans nous séparent de l'an 2000. Nous vivons les derniers moments d'un siècle, mais aussi d'un millénaire. Et cette date qui se rapproche nous force à considérer les événements, les hommes, les choses, dans la perspective du temps, du chemin écoulé. Cette date nous invite aussi à nous interroger sur l'avenir, et sur les inévitables changements qu'il apportera. Que sera devenu notre environnement quotidien dans quelques dizaines d'années ? Face à cette question, B.O.N. s'est proposé de mener le projet Bernières Aujourd'hui pour Demain.
Vous connaissez tous maintenant l'excellent travail effectué
par l'extraordinaire section Culture de B.O.N.(il faut
bien les encourager, ces petits!), pour une meilleure connaissance des peintres
Berthélémy!!! Eh! bien, ça y est. Ça débouche aujourd'hui sur une superbe
collection de huit cartes postales - en couleur s'il vous plaît!
Nous avons commencé à découvrir le nom des rues de Bernières
dans notre précédent bulletin. Nous avons poursuivi nos recherches, tant auprès
des Anciens qu'en bibliothèque et dans les archives, dont nous livrons ici le
résultat à votre appétit insatiable de connaissances !
Selon la légende, la forêt de Quintefeuille, située à l'emplacement des actuelles Iles de Bernières, n'aurait-elle pas fourni à Guillaume le Conquérant le bois nécessaire à la construction de ses vaisseaux pour conquérir l'Angleterre ? Quoi qu'il en soit, le nom même de Quintefeuille nous fait irrésistiblement penser à cette épopée, magistralement racontée par la Tapisserie de Bayeux ?. Et c'est pourquoi nous ne résistons pas au plaisir de céder la plume à François Laburthe-Tolra, grand spécialiste de l'œuvre de La Fontaine, qui analyse ici les frises de la Tapisserie de Bayeux.
D’une force sans précédent, la tempête du 26 décembre 1999 a frappé Bernières à de multiples endroits. On n’a pas compté les toitures envolées, les antennes arrachées, les arbres déracinés ou brisés. Mais le plus spectaculaire fut sans conteste le spectacle de désolation que présentait la plage en ce matin du 26 décembre
Notre petit article sur les bordures de la « Broderie de Bayeux », « ex-Tapisserie», paru dans le n° 16 de B.O.N. annonçait un complément d'information sur le colloque qui s'est tenu en octobre 1999 au centre culturel de Cerisy-la-Salle. Voici ce complément.
Tous les lecteurs du bulletin de B.O.N. connaissent le projet "Berthélémy". Il s'agit d'un important travail de recherche que mène notre association depuis bientôt cinq ans autour des peintres bernièrais Pierre-Emile (1818-1894) et Emile-Valentin (1855-1928) Berthélémy, le père et le fils.
Il y a quatre ans maintenant que paraissait un Itinéraire du
Patrimoine consacré à l’église de Bernières. Cette publication, réalisée
conjointement par B.O.N. et la Direction régionale des Affaires Culturelles
(DRAC), et financée par B.O.N., la DRAC et la Municipalité de Bernières,
résultait des travaux conjoints de Jannie Mayer,
conservateur en chef du Patrimoine, et de Hervé Pelvillain,
conservateur régional de l’Inventaire qui vient de nous quitter en juillet
dernier.
Il y a quelques années, l’association ‘’ Les Amis du Livre
‘’ ( Bibliothèque) avait exposé un certain nombre
d’objets du culte appartenant à l’église de Bernières. Parmi ceux-ci figuraient
deux disques de cuivre, dont l’un avait été redoré, que les anciens Bernièrais désignaient sous le nom d’Agnus Dei, se
souvenant que le célébrant, à la messe dominicale, on les leur présentait afin
qu’ils les embrassent. Mais, trouvant que ces objets ne correspondaient pas à
ce que nous savions au sujet des Agnus Dei, nous nous étions promis de creuser
la question. C’est chose faite. En fait, il s’agit de deux ‘’ Baisers de paix
‘’ ( Asser ad pacem - tabula paces - lapis paces- pour ceux qui n’ont pas trop oublié leur
latin ! ).
L’origine du nom des rues de Bernières a déjà été évoquée
dans de précédents bulletins de B.O.N. (n° 14, 15 et 18). Mais devant les
demandes de nombreux et assidus lecteurs, le comité de lecture de votre
association préférée a décidé de poursuivre le sujet en dépouillant les
archives municipales. Et la lecture des décisions du Conseil Municipal à propos
du nom des rues éclaire de façon significative la vie de notre bourg.
Mieux connaître l’histoire de la construction de l’église de
Notre Dame de Bernières, mieux connaître sa complexe évolution architecturale,
voilà qui intéressent toutes celles et ceux qui ont suivi les visites guidées
conduites par B.O .N.. Mais qui intéresse plus
généralement tous les historiens de l’architecture, notre église étant l’un des
édifices religieux les plus importants de Basse-Normandie, inscrit sur la
première liste de classement des Monuments historiques de 1840 .
Le musée de la Marine, à Paris, possède un intéressant
tableau du peintre Pierre-Emile Berthélémy, nommé par simplification : "La
Prise de Canton". Inclus dans l'inventaire Berthélémy que tient à jour
notre association sous le numéro 54, ce tableau a une histoire. La voici
racontée aujourd’hui par Stéphane Mandelkern.
L’heure est venue de vous le dévoiler !
Comme nous l’annoncions dans le n° 22 du bulletin de B.O.N.,
page 6 pour être très précis, nous avons fait une découverte surprenante lors
de notre équipée du 10 novembre dernier dans la charpente de l’église.
Le lecteur assidu que vous êtes se souviendra parfaitement
qu’en fin d’après-midi, lorsque nous rangions tout notre matériel, échelle,
fils et baladeuses, le faisceau d’une lampe frontale est venu balayer le mur
pignon est du choeur. Et là, quel ne fut pas notre étonnement en découvrant …
Mais avant de vous en dire plus, quelques nouvelles de la
charpente de l’église …
Le fief de la Luzerne est le plus ancien des cinq fiefs de Bernières. Le manoir, qui date de 1491, est l’une des plus anciennes maisons de Bernières. Il garde de nombreux éléments décoratifs évoquant la Renaissance tels que portes ou lucarnes. Ses murs d’enceinte, de cinq mètres de haut, datent du XVIIème siècle, tout comme l’Orangerie qui est l’une des toutes premières construites en France.
Comme les années passées, B.O.N. participera à la vingtième édition des Journées du patrimoine qui auront lieu le 3ème week-end de septembre, les 20 et 21 septembre prochains.
Pour célébrer le bicentenaire de sa naissance, elles rendront hommage à Mérimée qui fut inspecteur général des Monuments historiques et initiateur de la première liste de protection de Monuments historiques de 1840. L’église de Bernières ayant fait partie de cette première liste, c’est tout naturellement que B.O.N. s’associe à cet hommage. Et vous saurez comment en consultant le programme officiel de ces Journées. A ne pas manquer !
Présenté à la mairie de Bernières le 20 septembre 1997 à
l’occasion des Journées du Patrimoine, le 152ème titre des Itinéraires du
Patrimoine était consacré à l’église N-D de Bernières. C’était là
l’aboutissement de deux années de travail menées conjointement par B.O.N. et la
D.R.A.C de Basse-Normandie, étape préliminaire de la première étude menée scientifiquement
de cet édifice remarquable
Une seconde étape vient d’être franchie vers une meilleure connaissance de ce bâtiment : la remise du rapport de l’étude dendrochronologique de la charpente que nous avions annoncée dans les précédents bulletins de B.O.N.
Nous avons récemment retrouvé dans une galerie parisienne le
tableau de Pierre Emile Berthélémy intitulé L'incendie du Magenta. Cet incendie
dans la nuit représente un événement
historique survenu en 1875 dans le port de Toulon.
Long de 98 mètres, propulsé à voile et à vapeur, le Magenta
était le navire amiral de l'escadre dit d'évolutions de Méditerranée. Vers une
heure du matin, le feu prit dans la cave à liqueur personnelle de l'amiral Roze dont les précieux flacons étaient entourés de paille.
L'incendie se propagea rapidement à tout le navire à cause du blindage
métallique dont sa coque était dotée. Heureusement, les 692 hommes d'équipages
eurent le temps de s'enfuir avant l'explosion de la soute à poudre, vers quatre
heures du matin. Par cette nuit sans lune, toute la ville de Toulon assista au
drame depuis le rivage.
Le tableau, datant de 1876, était connu de nous et faisait partie de l'inventaire Berthélémy dressé.
Sur la Tapisserie de Bayeux, cette bande dessinée presque
millénaire qui immortalise la conquête de l’Angleterre par les Normands en
1066, beaucoup de questions restent encore posées : qui l’a
commandée ? Où ? Pour qui ? Comment est-elle arrivée jusqu’à nos
jours et pourquoi Bayeux ? Et une nouvelle énigme : est-elle vraiment
à la gloire des Normands ou y aurait-il plusieurs niveaux de lecture ?
Les moyens modernes demandent parfois plus de jugeotte que la « chine » chez les brocanteurs pour découvrir l’objet rare ; l’aventure qui suit en est l’illustration.
Depuis 1995, l'association B.O.N. travaille à la mise en
valeur de l'œuvre du peintre bernièrais Pierre-Emile
Berthélémy. Notre bulletin s’en fait régulièrement l'écho.
Avec l'aide précieuse de Mme Lehodey,
sa descendante, nous avons d'abord lancé un important travail d'inventaire des
œuvres du peintre et de recherche d'éléments biographiques le concernant. La
concrétisation de ces travaux a conduit à l'édition, en 1999, d'un jeu de
cartes postales qui ont eu un vif succès. Puis en 2002, nous avons réalisé une
première monographie du peintre, sous la forme d'une brochure retraçant sa vie,
illustrée de nombreuses reproductions de ses tableaux, gravures et dessins.
Mais l'objectif que nous avons toujours visé était bien sûr une exposition rassemblant l'essentiel de son œuvre, les tableaux, gravures et dessins détenus par les musées français et les particuliers.
La première grande exposition Pierre-Emile Berthélémy se prépare. Elle aura lieu de février à septembre 2007 au musée maritime de Tatihou, à Saint-Vaast-La-Hougue. Chacun peut maintenant prendre date pour venir voir cette exposition dès son ouverture au public. L'idée d'une petite sortie en mer début février pour vous rendre sur l'île de Tatihou ne fait, j'en suis sûr, peur à personne ! D'une part la traversée dure dix minutes, d'autre part, avec un peu de chance, ce sera marée basse et le bateau vous emmènera sur ses roues (!) par la grève. Mais surtout parce que cette île jouit comme Bernières d'un micro-climat, démontré par sa végétation luxuriante de cactées diverses, ce qui rend la visite dès plus chaleureuse.
Pour la seconde année consécutive, les adhérents fidèles de B.O.N. se sont vus proposer une sortie culturelle par leur association préférée. L’an dernier, une visite du tumulus néolithique de Colombiers-sur-Seulles sous la conduite de l’archéologue en charge de ce chantier exceptionnel de fouilles, situé à une petite dizaine de kilomètres de Bernières. Et cette année, il leur était proposé une véritable « expédition » à l’île de Tatihou. Mais pourquoi Tatihou ?
Depuis longtemps sur notre côte normande, le terme même de « gui-gui » est devenu un véritable nom commun se passant de toute explication … sauf peut-être pour certains touristes. Encore que …
Pour ceux-là, précisons brièvement que la Gui-gui (dotons-là d’une majuscule !) est ce que l’on appellerait communément de la guimauve. Mais pas n’importe laquelle ! Celle de la famille Drouin-Vincent. Voici donc la grande saga de la Gui-gui.
Infatigable cheville ouvrière travaillant sans répit sur les
peintres Berthélémy père et fils, notre Trésorier et ami Stéphane Mandelkern,
délaissant pour un temps la plage de Bernières, a travaillé l’été dernier à la
bibliothèque municipale de Rouen. Il y a découvert trois critiques d’Alfred Darcel concernant les études qu’Emile Valentin Berthélémy
avait envoyée aux salons de 1887 et 1888 de Rouen. Et nous ne résistons pas au
plaisir de les reproduire ici.
La saison estivale fut très animée à Bernières cette année.
Cette remarque ne concerne pas seulement le travail d’un certain nombre
d’associations du village, dont on peut au passage saluer l’enthousiasme et
l’énergie, elle vise plutôt l’exposition du projet "Cœur de Bourg" et
les nombreuses discussions qu’elle a engendrées entre Berniérais.
Car le projet, tel qu’il était présenté alors, est critiquable sur certains
points, même si, il faut le reconnaître, quelques aspects négatifs des
aménagements ont été volontairement développés, voire détournés, par des
opposants au projet proposé. L’association Bernières Optique Nouvelle n’entre
en lice que maintenant, certains s’en sont plaints, parce que la présentation
du projet s’est déroulée pendant les mois de juillet et d’août, et notre bulletin
paraît en juin et en décembre
Né en Angleterre, ou plus exactement sur les pelouses de RUGBY, le rugby s’est formé, transformé et épanoui tout au long du règne de la reine Victoria. Ce sport traversa la Manche et fut pratiqué dans un premier temps au Havre, dès 1872, puis à Paris, à Bordeaux avant de faire la conquête de l’Occitanie qui deviendra incontestablement son fief.
Inauguration de la
station METEO France (20)
Au début de l'été
dernier, le 3 juillet 2001, une nouvelle station météorologique de Météo-France a été inaugurée à Bernières. S'il s'agit d'une
des nombreuses stations de Météo-France, son
installation à Bernières est l'aboutissement des efforts de l’association
Bernières Météo pour promouvoir l'étude du climat de Bernières.
En dix années
d’existence, B.O.N. a régulièrement publié ses bulletins d’information, vingt
précisément avec cette présente livraison.
Ce sont là plus d’une
centaine d’articles traitant des sujets les plus divers, tous en rapport bien
sûr avec l’objet même de l’association : défense de l’environnement et
mise en valeur du patrimoine historique, culturel et architectural de
Bernières. Jugez-en plutôt par vous-même! Ces articles, dont l’ordre de
parution dans les bulletins de B.O.N. est rappelé entre parenthèses, peuvent
être classés dans les six catégories suivantes :
Environnement – Histoire
– Loisirs – Patrimoine – Actualité - Lecture
Il vous sera très
prochainement possible d’en consulter, sinon le contenu, du moins le résumé,
sur le site Internet de B.O.N. qui sera accessible dans les prochaines
semaines. Et pour le moment, voici la liste de ces articles.
Comme nous vous l’avions
annoncé dans le précédent bulletin, B.O.N. a organisé durant l’été, en
collaboration avec le Syndicat d’Initiative qui nous a accueillis dans ses
locaux, non pas une, mais deux expositions, et non des moindres. Jugez-en
plutôt !.
Notre association
Bernières Optique Nouvelle est formée de gens forts sympathiques, dotés en
moyenne de beaucoup de qualités (bien qu'inégalement réparties), mais force est
de constater que la connaissance des hautes technologies n'est pas leur
principale caractéristique.
Il est vrai que la plupart
d'entre eux ont désormais leur adresse « mél »
dont ils se débrouillent laborieusement. Mais à l'heure du wolrd
wide web, de l'ADSL, des
CPL, où tout devient "global" et "dot.com" y compris
Bernières, il était grand temps que B.O.N. prenne sa place sur la toile.
Mardi 23 avril 2002, le
clocher de l’église a retrouvé la plénitude de son élan en recevant son nouveau
coq de flèche. L’ancien coq était mutilé par les intempéries, les éclats de
mitraille dus aux combats du débarquement. Le clocher avait en effet été la
cible des troupes canadiennes qui craignaient que des tireurs allemands ne
fussent embusqués dans ses hauteurs. D‘importants travaux de restauration
s’étaient avérés nécessaires. Pour intervenir sur la flèche, des échafaudages
avaient été dressés depuis le dernier étage de la tour. Pierre Robert, ancien
couvreur, qui habite face à l’église, se souvient les avoir montés :
« ils prenaient appui sur l’intérieur au niveau du beffroi, et sortaient
au niveau des abats-sons. Et on les montait le long
de la flèche ». Mais les moyens financiers des Monuments historiques
étaient maigres. L‘échafaudage est resté longtemps en place, le temps que des
tranches de travaux successives soient débloquées. En 1953, les travaux de
maçonnerie s’achevèrent. C’est un autre couvreur du pays, Eugène-Emile
Clairel, décédé peu de temps plus tard sur un autre
chantier, qui grimpa par l ‘échafaudage pour remettre en place l’ancien
coq, sommairement restauré auparavant.
Il est des sujets qui
évoquent irrésistiblement l’Arlésienne ou, plus au Nord, le Loch Ness ... Parmi
eux, la création du site Internet de B.O .N. dont nous avons beaucoup
entendu parler dans ces colonnes, sur la plage l’été, au Club de Voile ou
encore sur le marché de Bernières. Tout le monde s’interroge mais personne ne
sait exactement où en est la construction de ce site. Le volumineux courrier
que nous recevons au siège de l’association témoigne de l’intérêt porté à ce
sujet. C’est pourquoi, devant l’impossibilité de répondre aux nombreuses
questions posées, nous avons décidé d’envoyer une courageuse équipe pour
interroger directement l’un des artisans de ce site.
Le Comité de Lecture a
également décidé de publier intégralement cet
interview.
Cette année a vu la
concrétisation de plusieurs projets qui étaient poursuivis depuis plusieurs
années. Ainsi la première finalisation été la mise au point des textes ainsi
que la fabrication des quatre panneaux explicatifs installés dans l’église et
offerts à la Municipalité par B.O.N. lors de nos Rencontres Annuelles de
Juillet, en présence de Madame le Maire de Bernières, de plusieurs conseillers
ainsi que de notre député.
Avec la fin d’année,
voici l’époque des bilans. Et c’est l’occasion de vous livrer en avant première
celui de B.O.N. pour 2002. Les comptes n’étant pas définitivement arrêtés à
l’heure où nous rédigeons ce papier, il est néanmoins possible d’en avoir un
aperçu très proche de la clôture définitive.
Rolande Vincent, peintre, sculpteur et céramiste, qui a
présenté ses œuvres à plusieurs reprises à Bernières, nous a concocté pour
cette année une nouvelle exposition, en compagnie de D. Pottier, cette fois-ci
à Saint-Aubin.
Avec pour thème le patrimoine normand, cette exposition
évoquera la Normandie, ses héritages, ses traces, ses révélations romaines,
celtes, hunniques, vikings, maritimes … mais aussi ses chevaux, ses vaches, ses
pommiers, ses poissons … autant de thèmes déclinés parfois sous forme très
humoristique !
On y trouvera sculptures, céramiques, cartes postales,
objets décoratifs.
Vous y découvrirez aussi en avant-première le moulage du
Guerrier du 10 novembre qu’a réalisé Rolande Vincent dans l’église de
Bernières, dont nous parlons dans ce même bulletin.
Une exposition à ne pas manquer !
Retenez ce nom, c'est le nom du nouveau site Internet de
Bernières Optique Nouvelle.
Il était en préparation depuis de longs mois et son
feuilleton vous tenait en haleine depuis bientôt un an, divulgué au
compte-goutte dans ce bulletin mais, désormais, c'est chose faite, notre
association a son site Internet : http://bernieres-bon.online.fr.
Pour le retenir, c'est facile : "bernieres",
suivi de nos initiales "bon", suivies du suffixe "online", c'est à dire "en ligne", suivi du
suffixe "fr", pour France (c'est à dire
notre pays). Mais attention, malheureux ! Pas de préfixe "www" au
début. Sinon, patatras ! Direction la page "site
introuvable" !
Vous l’aviez certainement rencontré. A vélo ou devant sa cabine, ou sur la plage, avec son chevalet, peignant la mer, dessinant le vent.
Vous aviez peut-être échangé avec lui quelques propos, apparemment anodins, mais toujours très chargés de sens, frappés de douceur ou de mélancolie.
Il vous avait peut-être fait partager en quelques mots son
amour des couleurs, de la vie, de la nature.
Peut-être lui aviez-vous rendu visite dans son atelier
Terraqué, rue du Castel où il vous avait alors fait découvrir avec chaleur ses
toiles, les commentant, doucement, toujours avec le mot juste.
Jacques Deshaies vient de nous quitter le 13 décembre dernier
Depuis la naissance du site Internet de B.O.N., nombreux sont les internautes qui sont venus lui rendre visite. Ils ont raison ! Ce site est un formidable moyen de communication entre membres et amis de B.O.N, entre Bernièrais et même entre tous ceux qui partagent nos mêmes centres d'intérêt : Bernières, bien sûr, notre village bien-aimé, la Normandie, sa culture, son patrimoine, ses paysages grandioses de plage à marée basse où le regard qui cherche l'onde au loin se porte à l'infini sur la succession de sable et de flaques qu'éclaire doucement un soleil jouant à cache-cache avec les nuages. C'était une image !
Bernières, c’est depuis toujours le paradis de la pêche à pied, sans doute l’attrait le plus populaire de notre village. Périodiquement cependant, apparaissent sur nos panneaux municipaux des circulaires d’interdiction de pêche. Peu détaillées, elles ne précisent que rarement les causes de ces interdictions. Elles sont quand même, et c’est rassurant, le témoin d’une surveillance régulière des conditions sanitaires de notre littoral.
A l'heure où nous écrivons cet article, le choix des œuvres présentées à l'exposition consacrée à Pierre-Emile Berthélémy (Rouen, 1818-Bernières-sur-Mer, 1894) est maintenant complètement arrêté. Les travaux initiés voici une dizaine d'année par B.O.N., suite à la rencontre avec une descendante de l'artiste, Nicole Lehodey, vont atteindre leur objectif majeur, une exposition rétrospective complétée d'un catalogue.
Trois ans de correspondance sous le second Empire entre
Ernestine Lebatard jeune dentellière de Plumetot et Ursin Thomas
jardinier de Cresserons.
Leurs villages sont très voisins mais s'il y a eu ces échanges épistolaires, c'est qu'il y a eu éloignement…en effet le jardinier va d'abord travailler à Mondeville "chez Monsieur Brière" puis il part comme conscrit, tiré au sort, dans la Marine, à Cherbourg et à Lorient , puis à Colomby-sur-Thaon " à nouveau jardinier chez "Monsieur Baumier"…
Il existe fort peu d’ouvrages de référence sur l’histoire de
Bernières. L’abbé Marie a certes publié il y a quelques années maintenant
nombre d’opuscules de grande qualité sur l’architecture et le patrimoine
bernièrais mais seul à notre connaissance Hervé Léguillon
a effectué un véritable travail
d’ensemble sur l’histoire même de Bernières. Cet ouvrage de base, Bernières-sur-Mer, des origines à la Révolution, publié en
1927 et très rapidement épuisé est devenu quasiment introuvable jusqu’à ce
qu’il soit tout récemment réédité.
La recherche de la solitude et des sentiments qu’elle
engendre (conscience d’une plus grande liberté, possibilité de remémorations et
de méditations) ne date pas du Romantisme. Déjà dans l’Antiquité, Epicure
invitait ses disciples à se retirer dans un jardin pour y vivre caché dans la
quiétude de la retraite. Et le christianisme fit de l’ermite et du moine des
modèles de la vie spirituelle.
Au XVIIème siècle, la recherche de
la solitude demeure un thème littéraire répandu qui inspirera même Jean de La
Fontaine. Celui-ci, dans la fable « Le songe d’un habitant de
Mogol », écrira ces vers :
Le six juin 2004, nous célébrerons le soixantième
anniversaire du Débarquement, point culminant d’un certain nombre de cérémonies
et de manifestations qui se dérouleront jusqu’en août 2004.
C’est dans cette perspective que nous vous invitons à découvrir ou à relire un roman d’Armand Lanoux dont la résonance, pour les habitants de Bernières et de Courseulles, revêt un caractère particulier : « Quand la mer se retire ».
Dans le sillage d’Ulysse, partir !
Avec Jean Cuisenier et ses
collègues hellénistes, linguistes, historiens et navigateurs, vous embarquerez
pour une expédition de recherche sur un grand voilier moderne ! Depuis Ithaque
et la mer Ionienne, vous traverserez la mer Egée, comparerez les routes
possibles pour parvenir jusqu’à Troie, débarquerez sur les sites
archéologiques, repérerez les ports des Achéens au pied des tombes-tumulus.
Puis vous rembarquerez pour la mer de
Thrace et descendre toutes voiles dehors jusqu’au Cap Malée.
Comme Nestor, vous retrouverez la Pylos des Sables. Ulysse, lui, a été poussé
par la tempête jusqu’au pays des Mangeurs de Lotus, sur les côtes libyques.
Lors d’une autre expédition, vous chercherez en Méditerranée occidentale les
sites hantés par les Cyclopes, par les Lestrygons,
par Eole, par les monstres Charybde et Skylla.
On trouve, dans l'ouvrage " La maison de Moisant de Brieux à Bernières" la mention des détails suivants, tirée des registres de la ville de Caen (N° 70), sur le voyage de la Grande Duchesse de Toscane, fille du duc d'Orléans et sa visite à Bernières. Elle devait être accompagnée de Mme de Guise.
Une nouvelle envolée sur la tapisserie de Bayeux… Cette fois, à la manière du da Vinci Code, l’auteur nous entraîne dans une fiction historico policière, mêlant les aspirations des descendants du demi frère de Guillaume le Conquérant, Odon, de Bonaparte et des Windsor.